Réseau routier: 28 milliards de dirhams à l’horizon 2021

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Revue de presseKiosque360. Le secteur des infrastructures routières poursuit son développement. A l’occasion du coup d’envoi du Congrès national de la route, le ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau a ainsi annoncé un investissement de 28 milliards de dirhams d’ici 2021.

Le 25/09/2018 à 21h05

L’Etat poursuit son investissement dans le secteur des infrastructures routières, comme l’a indiqué Abdelkader Amara, ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, lors de la cérémonie d’ouverture de la 10ème édition du Congrès national de la route. En effet, l’investissement annuel est passé de 5 milliards de dirhams entre 2008 et 2011 à 6,5 milliards de dirhams sur la période 2012-2017, pour atteindre désormais les 7 milliards de dirhams par an, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 26 septembre. Il devrait ainsi s’élever à 28 milliards de dirhams à l’horizon 2021, ajoute le quotidien.

Lors du Congrès, le ministre a également enchaîné les entretiens avec ses homologues du Ghana, du Niger et de la Guinée équatoriale, révèle le journal qui précise que les échanges ont été axés sur les moyens de booster la coopération dans le secteur. Car le secteur routier au Maroc, c’est tout de même un PIB de 6%, une population active urbaine employée à hauteur de 10%, 57.300 km dont 43.300 km de routes revêtues, 1.200 km de voies express et 1.800 km d’autoroutes en service.

Autre événement marquant de cette rencontre: l’accord scellé entre Autoroutes du Maroc et Vinci Autoroutes qui renouvelle ainsi la coopération entre le Royaume et la France, comme l’annonce le quotidien. Dans ce protocole, le mot d’ordre est le partage d’expérience ainsi que l’exportation du savoir-faire de chaque partie en matière de gestion de l’exploitation industrielle et de la construction des infrastructures. En 2017, le partenariat technique tournait autour de l’optimisation des processus liés aux activités de péage via l’intégration des nouvelles technologies, l’automatisation ou encore la digitalisation.

Par Fayçal Ismaili
Le 25/09/2018 à 21h05