Reprise économique: il faut rester vigilant

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Revue de presseKiosque360. Si certains secteurs de l’économie marocaine comme les banques, les assurances, les infrastructures de marchés financiers et du marché des capitaux, continuent de montrer une résilience face à la crise, la vigilance reste de mise puisque les risques liés aux incertitudes entourant la maîtrise de la pandémie persiste.

Le 07/07/2021 à 22h17

L’économie se remet doucement de deux longues années de crise sanitaire. Dans son édition du jour, Les Inspirations Eco, qui se base sur les conclusions du comité de coordination et de surveillance des risques systémiques, rapporte que les indicateurs de surveillance continuent de faire ressortir «une résilience avérée des secteurs bancaires et assuranciels, des infrastructures financières et du marché des capitaux». Et les perspectives semblent prometteuses avec «un rebond de 5,3% de la croissance en 2021, avant une consolidation à 3,3% en 2022».

Le journal assure que l’économie bénéficierait des mesures de soutien budgétaire et monétaire, de l’allègement des restrictions sanitaires et de la reprise chez les principaux partenaires du Maroc. A cela s’ajoute une prévision d’allègement graduel du déficit budgétaire à 7% du PIB cette année, puis à 6,6% en 2022. En parallèle, le quotidien parle aussi de l’évolution positive (3,9%) du crédit au secteur non financier, tiré par les crédits de trésorerie garantis par l’Etat en faveur des entreprises et par une politique monétaire accommodante. Il prédit ainsi une poursuite du rythme de progression de cette catégorie de crédit à 3,5% en 2021 et à 3,8% en 2022.

Dans ce sillage, Les Inspirations Eco relève un retour, au cours du premier semestre, à un «niveau d’avant-crise» suite à la baisse des tensions du premier semestre 2020. Le quotidien assure que les stress tests effectués par la banque centrale en juin dernier ont démontré la capacité des banques à faire face au choc induit par la crise du Covid et à maintenir le respect des exigences réglementaires.

Du coté des infrastructures de marchés financiers, le journal évoque aussi une «forte résilience», aussi bien sur le plan financier qu’opérationnel, et «toujours un risque faible pour la stabilité financière». Même chose pour le secteur des assurances.

Le risque opérationnel des infrastructures de marché, le nombre d’incidents et le taux de suspens des transactions boursières restent faibles, assure le journal.

Ceci étant, le quotidien appelle à la vigilance en raison de la persistance des incertitudes entourant la maîtrise future de la pandémie. La dette du Trésor devrait, dans ce sens, progresser à 77,8% du PIB en 2021 et à 80% en 2022.

Par Rachid Al Arbi
Le 07/07/2021 à 22h17