Quel rôle pour les banques face à la transition énergétique?

«Les banques en mode économie verte», titre l’hebdomadaire La Vie Éco. Alors que les grands projets structurants portés par l’Etat en matière de transition écologique promettent, les opérateurs privés sont attendus au tournant pour contribuer à l’effort collectif en matière de préservation de l’environnement.

Il est ainsi attendu des opérateurs privés d’inclure la dimension Verte dans leur développement, explique La Vie Eco dans sa livraison hebdomadaire. Cet effort exige un accompagnement financier adéquat. Ainsi, le système bancaire devrait jouer un rôle important dans cette dynamique appelée à s’accélérer.

Selon l’hebdomadaire, «les différentes institutions financières de la place y mettent du leur pour accompagner le tissu productif marocain en la matière». Le Groupe Société Générale (GSG) en fait partie. «La responsabilité environnementale est au cœur de sa stratégie depuis de nombreuses années», explique son directeur général, François Marchal.

Dans ce sens, le GSG développe sa stratégie en la matière en accompagnant les acteurs nationaux qui impulsent la transition énergétique et en soutenant les PME industrielles dans leur investissement à impact positif, notamment en termes d’économie d’énergie, d’eau ou de matières, de gestion des rejets, ou encore de recyclage.

Selon le dirigeant de l’établissement bancaire, le Maroc développe une vision ambitieuse de son mix énergétique et dispose d’un potentiel important en matière de développement durable. Face à cette situation, les établissements bancaires se doivent d’accompagner «leurs clients dans cette transition et de leur permettre de renforcer leur positionnement face aux réglementations internationales qui se durcissent».

Une autre banque est active dans ce segment: Bank of Africa. Récemment, la banque a organisé, à Tanger, la deuxième escale d’une campagne de sensibilisation auprès des opérateurs économiques de la région du Nord. Sa thématique: «Investir dans la décarbonation pour pérenniser la compétitivité de l’entreprise».