Les écosystèmes de l’industrie automobile vont bientôt accueillir de nouveaux investissements étrangers, nous apprend L’Economiste dans sa livraison du mardi 10 octobre. Et d'ajouter que cela devrait assurer la montée en compétences des filières et, par conséquent, l’optimisation du taux d’intégration locale. En effet, force est de constater, aujourd’hui, que ce taux d’intégration a atteint 50% alors qu’il était à peine de 28% il y a encore quelques années.
L’objectif du royaume est de porter ce taux à 65% à l’horizon 2020, d’où la nécessité d’intégrer le maximum de composantes et de séduire de nouveaux investisseurs. Selon le journal, des pourparlers très avancés sont menés avec des producteurs de renom qui entendent profiter du potentiel du Maroc, qui ambitionne de produire 1 million de véhicules par an.
Ainsi, L’Economiste croit savoir qu’une usine de pneumatique s’apprête à s’implanter dans le royaume, soulignant que le groupe français PSA y travaille intensément et que les négociations sont en cours. Le quotidien va encore plus loin en précisant qu’une grande annonce devrait être faite incessamment, et qu’elle concernera probablement un fabricant de taille intermédiaire.
Une chose est sûre: plusieurs producteurs italiens, turcs, français ou encore espagnols manifestent de l’intérêt pour le royaume qui présente un gros potentiel, à la fois pour son marché local et les possibilités à l’export. L’Economiste précise aussi que les négociations se poursuivent avec le groupe saoudien Tijan, qui compte monter une usine de pneus au Maroc, en partenariat avec le chinois CAMC Engineering.
