Pénurie d'eau: la Banque mondiale apporte son aide

Cette année est marquée par un recul de 60% des ressources hydriques, avec un taux de remplissage des barrages qui tourne autour du tiers de leur capacité.

Cette année est marquée par un recul de 60% des ressources hydriques, avec un taux de remplissage des barrages qui tourne autour du tiers de leur capacité. . DR

Revue de presseKiosque360. Elle va débloquer un prêt de 180 millions dollars qui sera consacré é au Projet pour une gestion de l’eau résiliente et durable dans l’agriculture (RESWAG). Cet article est une revue de presse du quotidien Les Inspirations Eco.

Le 28/03/2022 à 23h37

Pour appuyer une agriculture résiliente et durable au Maroc, Banque mondiale va débloquer un prêt de 180 millions de dollars. Dans son édition du 29 mars, Les Inspirations ECO rapporte que ce financement alloué au Projet pour une gestion de l’eau résiliente et durable dans l’agriculture (RESWAG) «vise à renforcer la gouvernance des ressources hydriques dans le secteur agricole, améliorer la qualité des services d’irrigation et à élargir l’accès des agriculteurs à des conseils techniques dans ce domaine».

Le quotidien rappelle l'importance de l’agriculture qui est considéré comme un moteur crucial pour le développement économique et social de la population marocaine. Le secteur représente 21% du PIB et près de 39% de l’emploi.

Selon le journal, ce crédit vient «soutenir ce secteur vital, en s’inscrivant dans le droit fil de la stratégie Génération Green, du Plan national de l’eau et du Nouveau modèle de développement poursuivis par le pays».

S'agissant du RESWAG, Les Inscriptions ECO précise que ce programme s'articule autour de trois volets. Le premier entend améliorer le cadre de gouvernance de l’eau et garantir des prélèvements durables dans le secteur agricole.

Le deuxième volet vise à fournir des services d’irrigation et de drainage climato-intelligents, à travers le déploiement de techniques de conservation de l’eau sur de nouvelles surfaces. Il est question de favoriser la résilience aux sécheresses, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et le stockage de carbone dans les sols. Cela passera par la modernisation des équipements hydrauliques (réseaux d’irrigation, canaux…). Il faudra aussi donner aux gestionnaires publics chargés de l’irrigation les moyens d’optimiser les services d’irrigation et de drainage.

Le journal précise que «les bénéficiaires seront les petits exploitants agricoles des grands systèmes d’irrigation à gestion collective». Il rappelle que l’objectif est de toucher quelque 16.000 agriculteurs répartis sur plus de 50.000 hectares, à Souss-Massa et Tadla, deux des bassins versants les plus importants du pays pour l’agroéconomie.

Pour ce qui est du troisième volet, il prévoit, selon le journal, d'apporter à 23.500 agriculteurs des services de conseil visant à optimiser les investissements, à renforcer la résilience climatique et à intensifier la productivité de l’eau.

Par Rachid Al Arbi
Le 28/03/2022 à 23h37