Voici, en dix points, les principaux enseignements à tirer du prochain Accord de pêche entre le Maroc et l'Union européenne.
1- Comme pour l’Accord agricole, à la fin des négociations, les deux parties ont convenu que l’adaptation de l’Accord de pêche se ferait sous forme d’échange de lettres, incluant le Sahara.
2- Le texte négocié précise que les préférences tarifaires reconnues au Maroc s’appliquent également, et dans les mêmes conditions, aux produits pêchés dans les eaux marocaines des provinces du Sud.
3- Tenu dans un esprit de confiance, les différents rounds des négociations ont respecté les principes qui ont toujours prévalu dans le cadre du partenariat Maroc-UE, à savoir la globalité (la pêche n'est pas tout!), et en tenant compte des enseignements passés.
Lire aussi : Le Maroc et l’UE s’entendent sur le contenu du futur accord de pêche
4- Cette nouvelle étape ouvre la voix aux deux parties pour poursuivre leur coopération future et renforcer leur partenariat, dans le cadre de la légalité internationale et du respect mutuel.
5- Cette étape devrait tourner la page des désaccords passés, faits de péripéties judiciaires et d'attaques vaines de parties tiers.
6- Une chose est certaine: le Maroc est le seul à avoir qualité d'interlocuteur pour négocier des Accords internationaux sur de tels sujets.
Lire aussi : Source européenne: le prochain accord de pêche intégrera bien le Sahara marocain
7- Tout au long du processus de négociation, le Maroc a été clair et ferme sur ses fondamentaux nationaux: le royaume n’a jamais conclu – et ne conclura jamais – un accord international compromettant sa souveraineté sur ses provinces du Sud.
8- L'intégrité territoriale du Maroc, comme de tout pays souverain, est, et demeurera, une ligne rouge qui ne saurait faire l’objet de compromis ou de négociation.
9- La suite du processus d’adaptation se fera suivant une procédure interne de l’UE: d’abord au sein des États membres, à travers une adoption du Conseil. Ensuite au Parlement, pour vote et adoption.
10- Du côté national, la procédure se poursuivra selon la même logique, en conseil du gouvernement et, ensuite, par un vote au Parlement.