Dans la course pour obtenir le marché relatif à la concession de l’aménagement, l’équipement, l’exploitation et l’entretien du nouveau chantier naval du port de Casablanca, un groupement sino-hispano-marocain s’est démarqué, face aux autres concurrents.
D’après les sources du quotidien Assabah de ce mardi 16 décembre, ce groupement d’entreprises chinoise, espagnole et marocaine, expérimenté dans l’exploitation de chantiers navals comparables à celui du port de Casablanca, serait en pole position pour obtenir ce marché, initié dans un appel à la concurrence international lancé par l’Agence Nationale des Ports (ANP), en sa qualité de «Concédant».
Le quotidien précise que la société marocaine du Groupement dispose d’une expérience de pas moins de trente années d’expertise dans cette activité; elle-même, ainsi que l’entreprise espagnole, faisant partie de ce groupement ont déjà à leur actif des réalisations dans différents ports, dont celui du préside de Sebta.
Ce groupement sino-hispano-marocain, selon les sources du quotidien, dispose d’une expérience conséquente dans l’exploitation de chantiers navals en Afrique, qui doit encore être enrichie par celles dont se prévaut l’entreprise chinoise, leader dans cette activité de la construction portuaire, et dont les investissements dépassent 1.000 milliards de dollars.
Ce projet, qui consiste en l’aménagement, l’équipement, l’exploitation et l’entretien du nouveau chantier naval du port de Casablanca, rappelle le quotidien, mobilise un investissement dont le budget prévisionnel est de 2,5 milliards de dirhams.
Le projet, qui vise à «conforter le rayonnement économique et touristique de Casablanca», écrit le quotidien, porte sur «la réalisation d’une cale sèche de 240 mètres de longueur, 40 mètres de largeur et de 8,10 mètres de profondeur, pouvant accueillir des bateaux de 220 mètres de longueur et 32 mètres de largeur».
Le projet s’inscrit dans le cadre d’un programme de restructuration et de développement du Complexe portuaire de Casablanca, et concerne aussi, précise Assabah, «l’aménagement d’une plate-forme élévatrice de dimensions 150 mètres x 28 mètres, d’une capacité de 9.700 tonnes», ainsi que «d’une darse de 60 mètres de longueur, de 13 mètres de largeur et de 8,7 mètres de profondeur, équipée d’un élévateur à sangles d’une capacité de 450 tonnes».








