L’ONDA va se doter d’une plateforme de cloud souverain

Habiba Laklalech, Directrice générale de l'Office national des aéroports (ONDA).. MAP

L’ONDA a lancé un appel d’offres pour la mise en place et la gestion d’une plateforme de cloud souverain. Celle-ci devra être hébergée sur le territoire national et son datacenter devra garantir la disponibilité et la performance des système développés sur le cloud edge.

Le 30/05/2024 à 09h42

L’Office national des aéroports (ONDA) veut se mettre au cloud souverain. L’office public vient en effet de lancer un appel d’offres pour la mise à disposition et l’infogérance d’une plateforme de cloud souverain. L’ouverture des plis aura lieu le jeudi 13 juin prochain.

Cette prestation, dont le coût est estimé entre 5,1 et 10,3 millions de dirhams (TVA comprise) par an, «vise à faire évoluer l’infrastructure IT de l’ONDA pour intégrer de nouvelles briques basées sur les technologies cloud native», explique l’Office.

Les fonctionnalités attendues sont, en particulier le développement d’applications modernes basées sur les architectures microservices et déployées en mode containerisées dans un cluster kubernetes et le partage des interfaces avec les partenaires à travers une approche API Gateway et opendata, précise l’appel d’offres.

«L’ONDA souhaite à travers ce projet disposer d’une plateforme hébergée et infogérée en mode SaaS, PaaS, IaaS auprès d’un prestataire de service expert dans le domaine», note-t-il.

La plateforme cloud Edge devra pouvoir être séparée en plusieurs environnements isolés afin de répondre aux différents cas d’usage, indique l’appel d’offres.

Il s’agit de l’utilisation pour le développement de nouveaux services, la qualification et le test d’intégration avec le SI (système d’information) existant et les partenaires, le déploiement des nouveaux services en production, le déploiement du site web, la publication et exposition des services ONDA sur Internet.

Cette plateforme cloud devra également être raccordée d’un point de vue réseau au SI existant. Et afin de respecter les contraintes de territorialité des données, la plateforme cloud Edge devra être hébergée sur le territoire national.


Par Lahcen Oudoud
Le 30/05/2024 à 09h42