Lancé par l’Office national des chemins de fer (ONCF), le marché des appareils de voie destinés à l’augmentation de la capacité de la Ligne à grande vitesse (LGV) Kénitra-Marrakech a été scindé en deux lots: le premier portant sur la nouvelle voie de la LGV, le second concerne la ligne conventionnelle prévue dans le cadre du même projet.
À l’issue de l’appel d’offres, l’office public a porté son choix sur l’allemand Vossloh Cogifer pour lui fournir les appareils de voie de la nouvelle ligne LGV (lot 1) pour un montant de 487 millions de dirhams, dont une partie libellée en devises (38 millions d’euros).
Les appareils de voie de la ligne classique seront quant à eux livrés par China Railway Shanhaiguan Bridge pour un montant de 89,7 millions de dirhams, dont 63,4 millions de dirhams à payer en devises (6,4 millions de dollars).
Au total, les appareils de voie correspondant à ces deux lots vont nécessiter un investissement de 577 millions de dirhams, contre une estimation initiale de 638 millions de dirhams.
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Rappelons que le projet de la LGV englobe un ensemble de composantes: la LGV Kénitra-Marrakech en site propre, les raccordements de la LGV aux lignes existantes, l’aménagement des gares, la ligne classique Kénitra-Rabat-Casablanca-Marrakech, les installations terminales, les bases de maintenance et l’atelier de maintenance des rames.
S’agissant du tracé de la LGV en site propre, il devrait relier la base de maintenance de Kénitra au nord du tunnel de Rabat, puis entre Aïn Atiq et Zenata, et enfin au point d’embranchement de Zenata jusqu’à Marrakech, en passant par le nouveau hub de Nouaceur.