Ça se complique davantage pour les professionnels marocains du Transport international routier (TIR). Dans son édition du 11 novembre, Les Inspiration ECO rapporte que «les transporteurs de la région Souss-Massa ainsi que ceux des régions du Sud du Maroc font face au refus systématique de l’octroi de visas à leurs chauffeurs professionnels en particulier de la part des services consulaires français». Ce qui continue de porter atteinte à leur activité.
"La situation se compliquera davantage lors du pic de production et des exportations vers l’UE", explique le quotidien. Leurs «camions sont immobilisés, non pas à cause de l’absence de la demande, mais en raison de la pénurie en chauffeurs disposant de visas pour l’acheminement des produits frais et périssables vers le marché communautaire européen».
Le quotidien précise que le problème «ne concerne que les anciens chauffeurs professionnels sollicitant le renouvellement de leurs visas ainsi que les PME opérant dans ce secteur d’activité et leurs clients de la filière fruits et légumes. Il parle de plus de 350 visas refusés en octobre.
Les transporteurs ont trouvé comme solution «l’optimisation des trajets entre les deux rives de la méditerranée avec des chauffeurs disposant de visas Schengen, une espèce en quasi disparition. Il s’agit principalement de sociétés étrangères installées au Maroc qui profitent de cette situation.
Le journal évoque d’autres alternatives par le recours à d’autres services consulaires (Espagne, Italie, Hollande, Portugal et Belgique) pour la facilitation de l’octroi de visas. Il assure que les services consulaires espagnols et hollandais ont été parmi les premiers à répondre favorablement.
Ceci dit, le quotidien relève que les chauffeurs professionnels, qui ont réussi à décrocher des visas Schengen, disposent de séjours de courte durée, de trois à six mois, ce qui prive les professionnels de visibilité suffisante la gestion de leur activité durant la campagne annuelle d’exportation.