Les opportunités de la transition énergétique à l’heure du Covid-19

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Revue de presseKiosque360. La pandémie de Covid-19 serait l’occasion idéale pour accélérer la transition énergétique. C’est en tout cas l’avis des experts participant au webinaire de l’Institut CDG, qui y voient une opportunité à saisir pour booster un secteur déjà prometteur.

Le 04/11/2020 à 20h28

Déjà engagé depuis une dizaine d’années dans la transition énergétique, le Maroc devrait accélérer sa politique verte à l’heure de la crise engendrée par la pandémie de Covid-19, estiment les experts invités au webinaire de l’Institut CDG. Un webinaire décliné sous l’angle «L’épidémie du coronavirus bouleversera-t-elle durablement l’industrie de l’énergie?», rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 5 novembre. Car, comme le souligne l’une des participantes, Amina Benkhadra, Directrice Générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), le secteur de l’énergie est essentiel à tout développement économique et social.

Ainsi, une série d’innovations devraient être lancées, comme le recours à la production décentralisée qui permet de faciliter l’accès à l’énergie à moindre coût, ou encore l’intégration de l’hydrogène vert qui est une énergie stockable. Pour Badr Ikken, directeur général de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), le Maroc pourra produire et exporter l'hydrogène vert de la même manière qu’il exporte les voitures. Une opportunité également pour plusieurs pays africains possédant de riches gisements d’énergies renouvelables en solaire et en éolien.

Autre opportunité: fournir en énergie verte les pays européens comme l’Allemagne, qui va progressivement fermer ses centrales à charbon. L’expérience du Maroc en termes d’énergie solaire et éolienne, ainsi que sa proximité avec l’Europe, jouent en sa faveur, souligne le journal, assurant que le Maroc compte parmi les six pays du monde à disposer d’un fort potentiel d’exportation de combustibles propres, en l’occurrence l’hydrogène vert et dérivés.

Par Fayçal Ismaili
Le 04/11/2020 à 20h28

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Bla bla bla on y est pas que des discours quand on sait que la faiblesse du Maroc sur les EnR tient sur les capacités de réseau et points d'injection sous dimensionnés par rapport à l'ambition....L'ÉNERGIE fait tout pour freiner le développement des EnR car elle est prisonnière des contrats IPP que lui coûte trop cher... Le contrat avec Taqa est indécent et ce n'est qu'un exemple

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