Depuis hier, pour le congrès ITTAA 2022 qui court sur quatre jours, des leaders du tourisme israéliens se trouvent à Marrakech, dans la continuité des récents congrès organisés dans la même ville pour les professionnels du tourisme britannique (ABTA), et à Taghazout, près d'Agadir, pour ceux allemands (DRV).
Association israélienne du tourisme qui compte 400 agents de voyages et 4.500 consultants du tourisme, l’ITTAA a pour mission de fédérer les professionnels, de les représenter sur un plan institutionnel, ainsi que de les soutenir dans le développement de leurs activités.
Les 250 participants à cet évènement représentent, selon Adel El Fakir, directeur général de l’Office national marocain du tourisme (ONMT), «pour le tourisme marocain, (...) une opportunité pour les mettre en relation avec nos opérateurs marocains. Par son histoire et sa position géographique, par ses multiples influences, dont l’affluent judéo-marocain inscrit dans l’identité millénaire du Royaume, le Maroc dispose d’atouts exceptionnels pour les voyageurs israéliens», a-t-il déclaré, cité dans un communiqué diffusé à cette occasion par l'Office.
En ce mois de décembre 2022, c'est la deuxième fois que l’ITTAA réunit ses membres à Marrakech, ville où avait eu lieu, voici déjà 27 ans, l’édition 1995 de son congrès annuel.
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Mais depuis le contexte a bien changé, grâce au rapprochement entre le Maroc et Israël, qui se sont engagés le 22 décembre 2020 dans la signature d'un accord qui a permis de renforcer les échanges entre deux nations déjà unies par des liens séculaires, tant sur les plans humain, culturel, qu'économique.
Les retrouvailles entre les ressortissants des deux pays ont ouvert la voie à un important potentiel de développement pour la destination Maroc. A fin 2022, ce sont en effet près de 70.000 touristes israéliens qui ont été reçus au Maroc, ce qui ouvre la voie à une croissance importante des arrivées en provenance d'Israël dans les prochaines années.
En termes de transport aérien, une offre très diversifiée s’est d'ores et déjà déployée, à travers Royal Air Maroc et la compagnie nationale El Al, mais aussi les opérateurs low-cost Israir et Arkia, sur deux destinations: Marrakech et Casablanca, indique l'ONMT dans son communiqué.
L’Office assure que ses équipes se trouvent en ordre de bataille, afin d'assurer la promotion de l’offre Maroc en direction de ce nouveau marché, et pour rapprocher les professionnels israéliens de leurs homologues marocains, afin d’augmenter les flux dans les années à venir. C'est d'ailleurs tout l'objectif de cette rencontre à Marrakech.
