Le PPP, le Maroc et l’Afrique lors du Forum africain des infrastructures

Al Boraq. La LGV la plus rapide d'Afrique et du monde arabe. 

Al Boraq. La LGV la plus rapide d'Afrique et du monde arabe.  . DR

Revue de presseKiosque360. «L’Afrique en quête d’un saut infrastructurel», c’est le thème choisi lors de la 11ème édition du Forum africain des infrastructures (FAI), organisée les 15 et 16 novembre à Marrakech. Dans ce sens, le partenariat public-privé a été évoqué ainsi que l’exemple du Maroc. Le point.

Le 18/11/2018 à 21h57

Les infrastructures en Afrique prennent du retard, d’où le thème choisi pour la 11e édition du Forum africain des infrastructures (FAI) autour de «L’Afrique en quête d’un saut infrastructurel».

Ainsi, les atouts du Maroc ont été mis en avant par Lahcen Daoudi, ministre des Affaires générales et de la gouvernance, mettant notamment l’accent sur la nécessité d’établir la convergence des politiques publiques pour cibler au mieux la mise en place d’infrastructures, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 19 novembre.

Il en a également profité pour évoquer les investissements établis au Maroc, dévoilant au passage qu’en termes d’IDE (investissements directs étrangers), le Royaume a déjà dépassé le niveau établi en 2017 à la même période.

Autre événement mettant en avant le Maroc: le lancement de la LGV qui honore toute l’Afrique, comme a tenu à le souligner Amadou Koné, ministre des Transports de la Côte d’Ivoire, ajoutant que le Royaume est un modèle à suivre avant de faire la liste des projets mis en œuvre à Abidjan (métro, extension de l’aéroport, etc.). Pour lui, le partenariat public-privé a été bénéfique et participe ainsi à la renaissance des infrastructures dans son pays.

Le Bénin, mis à l’honneur lors de ce Forum, en est un autre exemple. Depuis 2016, un programme d’action quinquennal (PAG) dénommé «le Bénin révélé» a été lancé. Le dudit plan, qui s’étale jusqu’en 2021, vise à lancer 45 projets (reconstruction de la marina et l’aménagement des voies dédiées au trafic portuaire, aménagement de la route des pêches, etc.) afin d’améliorer la productivité tout comme les conditions de vie de la population, comme l’explique le journal dans ses colonnes.

Et côté financement, d’après la Banque africaine de développement qui a fait état des prévisions économiques en Afrique, le besoin de financement en infrastructures atteint actuellement les 170 milliards de dollars, alors que les estimations tablaient sur 100 milliards de dollars il y a 10 ans…

Par Fayçal Ismaili
Le 18/11/2018 à 21h57