«Le ministère travaille à la création d’un nouveau programme, avec une nouvelle approche dans laquelle seront proposées des offres pour la classe la plus vulnérable et la classe moyenne», annonce Fatima Zahra Mansouri, ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 16 juin.
L’objectif? Réduire le gap entre l’offre et la demande afin d’encourager les investisseurs et les bénéficiaires, conformément aux dispositions du Nouveau modèle de développement (NMD). Pour appuyer son annonce, la ministre s’est notamment référé, lors de son intervention, à «des études récentes (qui) ont montré que la demande totale avait atteint deux millions d’unités, dont 70% appartiennent à la classe sociale et moyenne».
Sur la table également, le dossier des bidonvilles. Fatima Zahra Mansouri a ainsi évoqué le programme «Villes sans bidonvilles», dont le nombre des bénéficiaires dépasse les 300.000 familles, sachant que 150.000 ménages n’ont pas encore bénéficié dudit dispositif, souligne le journal. L’enveloppe mobilisée? 40 milliards de dirhams, dont une contribution de 10 milliards de dirhams de la tutelle.
La ministre a également fait savoir que son département avait approuvé deux nouvelles conventions de 1,5 milliard de dirhams au titre de l’exercice 2022, dont 300 millions de dirhams couverts par le ministère de l’Habitat, destinées à améliorer les conditions de vie de 12.613 familles vivant dans des bidonvilles.
Lancé en 2004, le programme «Villes sans bidonvilles» compte 59 villes déclarées sans bidonvilles sur les 85 ciblées. Le journal fait toutefois état de difficultés, comme l’extension continue des bidonvilles et l’insuffisance de l’assiette foncière, notamment au niveau des grandes villes.