Le Maroc, pilier central d’un futur partenariat UE-Afrique-Méditerranée

Port de Dakhla-Atlantique.

Port de Dakhla-Atlantique. . DR

Revue de presseKiosque360. Dans l’un de ses rapports, le think thank marocain Policy Center for the New South appelle à un nouveau partenariat euro-méditerranéen-Afrique dans lequel le Maroc jouerait un rôle central au niveau du corridor atlantique. Explications.

Le 12/09/2021 à 18h06

Grâce à son positionnement et ses différents atouts économiques, le Maroc devrait jouer un rôle central dans un futur partenariat UE-Afrique-Méditerranée, rapporte Aujourd’hui le Maroc qui, dans son édition de ce 13 septembre, fait référence au rapport intitulé «Le Corridor atlantique au sein d’un partenariat UE-Afrique- Méditerranée» de Policy Center for the New South. En effet, les auteurs, Tayeb Ghazi, économiste, et Fathallah Oualalou, ex-ministre de l’Economie et des Finances, appellent à un nouveau partenariat euro-méditerranéen-Afrique.

«Le renouveau du partenariat Euro-Méditerranée-Afrique devrait s’inscrire dans une logique de codéveloppement et de coproduction, car les problématiques de la jeunesse et de la société civile, de l’emploi, de l’intégration et de la transformation économique, préoccupent autant les unes que les autres», expliquent-ils. Pour eux, le Maroc jouerait un rôle central dans le corridor atlantique au sein de ce nouveau pacte. 

Dans ce sens, ces experts mettent en avant le positionnement entrepris par le pays «à travers ses efforts considérables en matière de développement simultané de l’infrastructure de transport et de la base industrielle du Maroc», évoquant notamment le hub logistique mondial Tanger Med qui a un rôle clef dans les échanges commerciaux.

Dans leur argumentaire, ils expliquent également qu’«avec l’installation des industriels le long de ce nouveau composant du système ferroviaire (Ligne Al boraq), le Maroc a déjà commencé à s’imposer comme vecteur du transport terrestre d’une chaîne industrielle Afrique- Europe». Pour les deux auteurs, deux chantiers prometteurs suivront cette dynamique impulsée. Le premier, la liaison ferroviaire à grande vitesse Tanger-Lagouira, permettra un corridor de transport commercial à grande vitesse entre les rives de la Méditerranée occidentale et la frontière de l’Afrique de l’Ouest. Le second: le port de Dakhla Atlantique, offrira un corridor axé sur l’infrastructure de transport et la base industrielle.

Par Fayçal Ismaili
Le 12/09/2021 à 18h06