Le Maroc est un exemple en matière de transition écologique dans la région. «Il y a une vraie appropriation et un leadership climatique au niveau du Maroc dans la région, mais également un vrai dynamisme au niveau des entreprises qui voient cela comme une vraie question de compétitivité», souligne Antoine Sallé de Chou, directeur de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) au Maroc, lors de sa participation à la rencontre organisée le 22 février par la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc sous la thématique «Transition énergétique et industrie 4.0».
Aujourd’hui le Maroc rapporte, dans son édition de ce 24 février, que, depuis 2013, la BERD a mobilisé 800 millions d’euros pour la transition climatique, ce qui s’est traduit par une réduction de 730.000 tonnes d’émission de CO2 par an.
Disposant d’une offre dédiée au financement climatique à travers ses institutions financières partenaires (IFP), la BERD fournit un accompagnement et des lignes de crédits pour développer de manière durable les activités de la finance verte, précise le journal. «Depuis 2015, on a financé des projets qui marchent très bien au Maroc», tient à souligner Antoine Sallé de Chou, évoquant notamment, à ce propos, le programme MorSEFF relancé désormais sous le nouvel acronyme GEFF.
Du côté de l’Agence française de développement (AFD), Mokhtar Chemaou, chargé de mission «Energie et Numérique», note que «le Maroc est notre premier partenaire.» «Nous avons la chance d’avoir des partenaires qui nous présentent des projets focalisés sur le climat, ce qui montre l’engagement du pays dans la transition énergétique et la décarbonation», ajoute-t-il.