Ces déclarations de la ministre espagnole interviennent après que le PDG de Repsol, Josu Jon Imaz, a assuré, jeudi, que le Diesel russe «est toujours sur le marché européen et sur le marché espagnol», expliquant qu’il arrive après s’être arrêté dans des destinations telles que la Turquie et l’Afrique du Nord.
Cette éventuelle entrée illégale de carburant en provenance de Russie serait contraire à l’interdiction décidée par l’Union européenne des importations de produits pétroliers russes, en tant que mesure de pression après le déclenchement du conflit en Ukraine.
«Au moindre soupçon, nous devons vérifier si les documents sont corrects et si les produits importés en Espagne proviennent bien de l’endroit indiqué, ou s’ils proviennent d’une autre source et qu’il y a eu une irrégularité quelconque», a déclaré Mme Ribera aux médias lors du petit-déjeuner de travail du Forum Europe, qui s’est tenu vendredi à Madrid.
«Lors des premières consultations, les importateurs ont présenté des documents apparemment en règle, attestant que les produits ne proviennent pas de Russie. Mais nous restons évidemment vigilants et nous veillerons à ce que ce soit le cas», a conclu la ministre.