Le gouvernement compte débloquer en 2014 un budget de 4,4 milliards de dirhams pour le développement du monde rural. Ce financement se heurte à l'absence d'un mécanisme adapté pour traduire dans les faits ce soutien, a souligné le ministre de la Communication en présentant, mardi, le bilan de l'action parlementaire à mi-parcours du mandat de l'Exécutif. "Nous sommes confrontés au problème lié à traduire cette aide sur le terrain. Nous sommes en train d'étudier la question de la gestion et de l'exécution de ce programme de promotion des zones rurales", selon El Khalfi.
Autosatisfaction
Le ministre a présenté à cette occasion un "bilan positif de l'action gouvernementale" dans les domaines économique, social et législatif. Il a néanmoins reconnu qu'il "existe encore beaucoup de défis à relever". "Les deux tiers des salariés ne sont pas affiliés à une Caisse de retraite. Nous voulons généraliser le régime à l'ensemble des salariés", a-t-il souligné. A propos du Ramed, "ce programme a profité à 6,4 millions de personnes et l'objectif vise à porter ce chiffre à 8,5 millions", selon le ministre. "L'endettement reste supérieur avec une part de 62,5%, c'est une préoccupation. Le chômage des diplômés reste fort avec 16,8%. Le souci gouvernemental consiste à accélérer à court terme la cadence des réformes", a indiqué le porte-parole du gouvernement. A propos du climat des affaires, celui-ci a connu une amélioration à travers des mesures incitatives, a estimé le ministre de la Communication. "L'Etat a multiplié par 4 fois son soutien à l'entreprise en portant l'aide de 125 millions à 510 millions de dirhams, alors que les investissements publics se sont chiffrés en 2013 à quelque 188 milliards de dirhams pour les trois dernières années".