Le CESE passe au peigne fin la stratégie de lutte contre le blanchiment d’argent

Le processus de blanchiment d'argent, consistant à transférer de l'argent ou à dissimuler sa destination illégale et de l'injecter dans le marché, est un crime à caractère transfrontalier.. DR

Revue de presseLe Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) a récemment reçu le président de l’Autorité nationale du renseignement financier, Jawhar Nfissi, qui a fait le point sur la stratégie de lutte contre le blanchiment d’argent. Cet article est une revue de presse du journal Aujourd’hui Le Maroc.

Le 26/06/2023 à 22h30

La 147e session ordinaire de l’Assemblée générale du CESE a été marquée par la présence de Jawhar Nfissi, président de l’Autorité nationale du renseignement financier, qui a fait une présentation sur le rôle de l’Autorité dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa publication du 27 juin.

À cet égard, Nfissi a souligné que «le processus de blanchiment d’argent, consistant à transférer de l’argent ou à dissimuler sa destination illégale et de l’injecter dans le marché, est un crime à caractère transfrontalier».

Il est à noter qu’un cadre international a été établi pour réguler les obligations des États dans la manière de traiter ce crime par le biais du Groupe d’action financière (GAFI), qui est chargé d’établir des normes internationales pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Au niveau national, le dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme s’appuie sur le cadre législatif et légal qui comprend plusieurs textes, notamment la loi 05 43 relative à la lutte contre le blanchiment d’argent et la loi 03 03 relative à la lutte contre le terrorisme, ainsi que sur un cadre institutionnel qui comprend 4 types d’intervenants: autorités judiciaires, autorités d’exécution de la loi, les autorités de surveillance et de contrôle et l’Autorité nationale de l’information financière.

Le président de l’ANRF a également partagé ses propositions avec les membres du Conseil pour renforcer la coopération entre les deux institutions. Il s’agit de la réalisation d’études conjointes, de l’échange d’expertise et d’expériences et de la coopération dans le domaine de la formation et de l’amélioration des compétences du capital humain.

A rappeler que le Groupe d’action financière avait décidé, à l’unanimité de ses membres, la sortie du Royaume du processus de surveillance renforcée, connu sous «liste grise», après évaluation de la conformité du dispositif national avec les normes internationales relatives à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Aujourd’hui Le Maroc précise que les membres du CESE ont fait le point avec le président de l’Autorité nationale du renseignement financier sur la situation et l’évolution des mécanismes de lutte au Maroc.

Par Ismail Benbaba
Le 26/06/2023 à 22h30