Selon L’Economiste de ce mercredi 29 avril 2015, l’engouement sur l’assurance agricole est stimulé par les subventions, mais l’arrivée d’une nouvelle génération d’investisseurs est aussi déterminante. Toutefois, la lenteur du traitement des dossiers des sinistres et le versement des indemnisations qui caractérisent le système, apparaissent comme un frein. Surtout lorsqu’il s’agit des catastrophes naturelles, note le quotidien. Aujourd’hui, on dénombre pas moins de 30.000 agriculteurs couverts contre les risques spécifiques à la céréaliculture. Pour rappel, ils n’étaient que 3.700 avant la mise en place des garanties de l’Etat en 2008.
A fin 2015, le système cible la couverture d’une superficie d’un bon million d’hectares. “Pour le moment, nous avons réalisé plus de 70% de cet objectif” précise Abderrazak Hssaien, directeur du Marché agricole chez Mamda. Notons que dans le cadre du Plan Maroc Vert, le ministère de l’Agriculture avait élaboré une police d’assurance “Multirisque climatique” dans l’objectif de couvrir, sur l’ensemble du territoire national, les récoltes céréalières et légumineuses. L’Economiste souligne que le produit couvre plusieurs risques climatiques (sécheresse, excès d’eau, gel, grêle, vent violent et vent de sable). Il faut savoir que l’Etat contribue au financement de ce produit à travers le soutien de la prime versée par les agriculteurs, principalement les petits exploitants. La contribution du gouvernement se situe entre 53% et 90% en fonction du niveau de garantie. Selon l’Agence pour le développement agricole, le petit agriculteur pourrait assurer son exploitation pour uniquement 26 DH/ha.
Le quotidien souligne que l’approche du Plan Maroc Vert a été ainsi différenciée et adaptée à chaque type d’acteur. D’ailleurs, c’est dans cette optique que la Mamda a décidé d’intégrer l’assurance relative à la filière arboriculture. Ainsi, le produit multirisques arboriculture, fortement attendu par les agriculteurs, a été mis en place en 2014 et couvre les pommiers, les agrumes, les oliviers et les amandiers contre une multitude de risques liés aux aléas climatiques. L’Economiste croit savoir que de nouvelles cultures seront intégrées dans la police d’assurance cette année