L’agence Fitch Ratings maintient la note du Maroc

Entrée du siège de l'agence internationale de notation Fitch Ratings, à New York.

Entrée du siège de l'agence internationale de notation Fitch Ratings, à New York. . DR

L’agence de notation Fitch Ratings a confirmé, ce lundi 20 décembre, la note de défaut émetteur en devises étrangères à long terme du Maroc à «BB+» avec une perspective stable.

Le 20/12/2021 à 13h00

Le Maroc semble encore loin de récupérer son «Investment grade». L’agence de notation new-yorkaise Fitch Ratings a confirmé ce lundi la note «BB+» pour le Royaume. Le Maroc avait en effet perdu, en octobre 2020, son «Investment Grade» auprès de l’agence de notation américaine, en passant de «BBB-» à «BB+», à cause de l’impact de la pandémie de coronavirus sur l'économie marocaine et les finances publiques.

Selon les analystes de Fitch Ratings, cette note est soutenue par un historique de stabilité macroéconomique, reflété par une inflation et une volatilité du PIB relativement faibles avant la pandémie, une part modérée de la dette en devises étrangères dans la dette totale des administrations publiques et des réserves en devises relativement confortables.

«Ces atouts sont contrebalancés par des indicateurs de développement et de gouvernance faibles, une dette publique élevée et des déficits budgétaires et courants plus importants que ceux de ses pairs», souligne l’agence de notation.

Fitch Ratings s'attend par ailleurs à ce que les déficits budgétaires du Maroc ne diminuent que progressivement avec l'augmentation des dépenses liées au nouveau modèle de développement. Elle note toutefois que «les nouveaux engagements de dépenses resteront inférieurs à l'objectif annuel de 4 % du PIB d'ici 2025, car les autorités chercheront à continuer de réduire le déficit».

D’un autre côté, Fitch Ratings estime le coût des dépenses liées au NMD en 2022 à environ 1,3 % du PIB.

Rappelons que ces dépenses «se concentrent sur la prestation de services sociaux, en particulier dans les domaines de la santé et de l'éducation et l’élargissement de la couverture sociale».

Par Safae Hadri
Le 20/12/2021 à 13h00