La ville ocre se prépare à être le théâtre des discussions économiques majeures lors des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. L’Afrique confirme, une fois de plus, son rôle central dans la géopolitique économique globale. Il y a cinquante ans, les projecteurs étaient braqués sur le Kenya. Aujourd’hui, c’est à Marrakech que la finance mondiale prend ses quartiers.
Durant 7 jours, le charme intemporel de Marrakech se conjuguera avec le dynamisme de la finance mondiale. La ville ouvrira ses portes à une pléthore de 14.000 participants, parmi lesquels 4.500 éminentes figures des finances de 189 pays.
Mais l’événement transcende la simple diplomatie économique. On compte parmi les invités 3.500 professionnels issus d’organisations internationales diverses, 1.500 érudits et universitaires, un millier de voix d’ONG et une belle brochette de 300 chefs de délégations et du management des institutions. Le personnel de la Banque mondiale et du FMI, fort de 2.000 membres, ainsi qu’une armée de 800 journalistes, complètent ce tableau.
La préparation de ce rendez-vous n’a laissé aucun détail au hasard. Le site de Bab Ighli, qui avait jadis vibré au rythme de la COP 22, se prépare à un nouvel éclat. Situé au cœur de la ville, à proximité d’établissements hôteliers somptueux et de trésors historiques, il est aussi à un jet de pierre de l’aéroport Marrakech-Ménara.
Les échanges promettent d’être denses: problématiques de la dette, conséquences du changement climatique, défis de la digitalisation et la lutte incessante contre la pauvreté sont à l’ordre du jour. L’objectif? Évaluer les politiques actuelles et élaborer de nouvelles stratégies pour prévenir les crises futures et stimuler la croissance économique.