Invité de l’Alliance des économistes istiqlaliens, un parlementaire européen appelle à renforcer le partenariat Maroc-UE

L'Alliance des économistes istiqlaliens a organisé, mercredi 28 septembre 2022, une conférence sous le thème «Quels leviers pour une reprise inclusive et durable dans un contexte de crise internationale inédite». . Anas Zaidaoui / Le360

Le 29/09/2022 à 18h58

VidéoPrenant part à une conférence de l’Alliance des économistes istiqlaliens, le parlementaire du Parti populaire européen, Antonio Lopez-Isturiz White, a mis en avant, mercredi 28 septembre 2022, à Casablanca, la nécessité de renforcer le partenariat Maroc-UE pour dépasser les effets de la crise internationale qui impacte l’ensemble de la région.

L'Alliance des économistes istiqlaliens a organisé, hier, mercredi 28 septembre, une conférence sous le thème «Quels leviers pour une reprise inclusive et durable dans un contexte de crise internationale inédite». 

Cette rencontre, qui a connu la participation du secrétaire général du parti de l’Istiqlal et ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, du parlementaire du Parti populaire européen, Antonio Lopez-Isturiz White, et du président de l’Alliance, Abdellatif Mazouz, a été l’occasion de mettre en avant le rôle du partenariat Maroc-UE dans la réduction des effets de la crise économique internationale.

«Le dernier rapport approuvé par le Parlement européen confirme l’importance des relations bilatérales entre l’Union européenne et le Maroc et l’importance de renforcer et d’élargir ces relations pour faire face aux effets de la crise internationale due à la guerre en Ukraine. C’est dans ce sens que nous organisons cette rencontre pour étudier les nouvelles voies de coopération entre les deux parties», a souligné à cette occasion le secrétaire général du parti de l’Istiqlal. 

De son côté, Antonio Lopez-Isturiz a insisté sur le besoin de l’Europe de s’appuyer sur ses partenaires méditerranéens, notamment le Maroc, pour faire face à la crise économique et énergétique que traverse l’Europe depuis le déclenchement de la guerre. «Dans chaque crise, il y a une opportunité, et pour dépasser la crise actuelle, nous devons tous renforcer la coopération régionale et améliorer les relations dans le pourtour méditerranéen», a-t-il insisté. 

Il a, dans ce sens, mis en avant les recommandations du rapport principal de la commission des affaires étrangères du Parlement européen concernant le partenariat avec les pays du voisinage Sud, notamment l’amélioration du commerce, la promotion de l’investissement et le soutien de la croissance économique dans la région. 

Selon le parlementaire européen, il est également question de soutenir l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle pour «permettre aux jeunes de jouir de réelles perspectives d’accès à l’emploi et d’intégration socio-économique». 

Interrogé sur les opportunités à saisir du partenariat Maroc-UE pour relancer l’économie nationale, le président de l’Alliance des économistes istiqlaliens, Abdellatif Maazouz a assuré, de son côté, que malgré les difficultés auxquelles fait face l’UE durant cette période, de nombreux leviers peuvent être actionnés pour un accord gagnant-gagnant.

«On est convaincu que le partenariat avec l’Europe est intéressant et qu’il y a beaucoup d’opportunités à prospecter, même si l’UE connaît actuellement des difficultés liées à la problématique énergétique à cause de la guerre en Ukraine. Nous pouvons être la solution à des problèmes de l’Europe et l’Europe pourra être une de nos solutions», a-t-il souligné.

Et d’ajouter: «Il est important aujourd’hui de ne pas actionner des leviers et d'en laisser d’autres. Il faut saisir toutes les opportunités qui se présentent, qu’elles soient dans l’industrie, l'agriculture, le tourisme ou même les chantiers de la santé et d'infrastructures. Même s'il y a des difficultés financières, il faut aller chercher les financements ailleurs, le Maroc a une grande crédibilité au niveau international et tout le monde peut nous aider dès lors que cela s’inscrit dans une perspective productive et créatrice de valeur».

Le 29/09/2022 à 18h58