Investissements: les régions veulent doper leur pouvoir de séduction

Mustapha Bakkoury, président du Conseil de la région de Casablanca-Settat.

Mustapha Bakkoury, président du Conseil de la région de Casablanca-Settat. . DR

Revue de presseKiosque360. Les régions cherchent à augmenter leur pouvoir d’attraction afin d’attirer des investisseurs. Pour ce faire, elles lancent plusieurs initiatives.

Le 26/05/2017 à 00h35

La régionalisation avancée, à nouveau à l'ordre du jour suite aux dernières joutes électorales, a mis les régions sous pression. Ces dernières doivent désormais se prendre en main d’une manière un peu plus prononcée qu’auparavant. Les régions cherchent donc à augmenter leur pouvoir d’attraction afin d’attirer des investisseurs.

Pour ce faire, une approche marketing bien particulière est mise en place. L’une des premières étapes de cette approche est de doter les régions d’une marque capable d’améliorer leur visibilité. Mais, L’Economiste ne voit pas le bien-fondé d’une telle démarche et se demande, dans son édition de ce vendredi 26 mai, si le moment est bien choisi pour ce genre d’initiative.

«Alors qu’on est encore aux premiers balbutiements de la régionalisation, que les structures se mettent à peine en place, que les prérogatives des uns et des autres sont encore floues, que les budgets alloués par l’Etat laissent à désirer, les régions se lancent les unes après les autres dans le processus de création de marques territoriales», écrit le journal. Il faut savoir que sur les 12 régions que compte le royaume certaines ont d’ores et déjà engagé le processus comme la région de Casablanca-Settat qui a récemment lancé un concours pour le choix de son logo.

L’Economiste estime que pour réussir à doper leur potentiel de séduction, les régions ont tout intérêt à dépasser cette phase de plaintes récurrentes (budget insuffisant, manque d’investissement privé) pour se focaliser sur les atouts, le positionnement, la stratégie, etc. Plusieurs professionnels soulignent que la marque doit créer une cohésion et un sentiment d’adhésion auprès des populations.

Par Ismail Benbaba
Le 26/05/2017 à 00h35