Les intempéries ont eu de graves conséquences sur les cultures de fruits rouges dans la région du Gharb Loukkos. C’est ce que confirme l’Association marocaine des producteurs et exportateurs de fruits rouges dans un communiqué.
La région connaît depuis le 28 février des conditions climatiques défavorables avec des pluies localement accompagnées de fortes rafales de vent dépassant parfois le seuil des 90km/h. «Ces rafales très intenses ont eu des conséquences néfastes sur la culture des fruits rouges: fraises, framboises, myrtilles et mûres, cultivées dans la région sur 6.000 hectares.
Ces cultures sont réalisées sous des tunnels et des serres en plastique. Sous l'effet des rafales, les structures métalliques se sont effondrées, les plastiques ont été arrachés et les plants des fruits complètement déracinés.
«Ces averses ont rendu les fruits rouges complètement impropres à la consommation en pleine période d'exportation», ajoute le communiqué.
Contacté par le360, Amine Bennani, vice-président de l’Association marocaine des producteurs et exportateurs de fruits rouges indique que 50% de la production a été perdue. «Nous espérons récupérer ces pertes durant les mois à venir», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Amine Bennani préfère ne pas préciser le chiffre de ces pertes. «Si nous commençons à parler de chiffres, les producteurs s’attendront à des remboursements. Or jusqu'à présent, nous n’avons aucune garantie de l’Etat".
L’Association marocaine des producteurs et exportateurs de fruits rouges exige de l'Etat la création d'un Fonds d'assurance contre ce genre d'intempéries comme c'est le cas pour les céréales et autres cultures.