C’est l’Indice mondial de l’innovation (Global Innovation Index-GII), publié le 27 septembre par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) qui le précise. Le Royaume est l’économie la plus innovante d’Afrique du Nord, relève le quotidien L’Opinion dans un compte-rendu de ce document. Avec un score de 28,4, le Maroc est au 70e rang sur la liste des 132 économies évaluées. Il perd trois place par rapport au précédent classement. Le Royaume est ainsi 8e parmi les 37 pays de la catégorie des économies à revenu moyen-inférieur.
Dans le détail, «le Maroc est classé 83e dans le pilier Institutions, 86e dans le Capital humain et la recherche, 94e dans l’Infrastructure, 80e dans le Sophistication du marché, 107e dans la Sophistication des affaires, 65e dans les Résultats en matière de connaissances et de technologies et 55e dans les Résultats créatifs.
Dans la région MENA (Moyen Orient et Afrique du Nord), le Maroc décroche la 8e position derrière Israël (1er dans la région et 14e mondial), les Emirats Arabes Unis (32e mondial), l’Arabe saoudite (48e), le Qatar (50e), le Kuweit (64e), le Bahreïn (67e) et Oman (69e). Néanmoins, le Royaume est l’économie la plus innovante d’Afrique du Nord, distançant la Tunisie (79e), l’Egypte (86e), l’Algérie (119e) et la Mauritanie (127e). La Lybie n’est pas prise en compte dans ce classement.
En Afrique, le Maroc est classé 3e, devancé par l’île Maurice (57e) et l’Afrique du Sud (59e). Pour la 13e année consécutive, la Suisse est l’économie la plus innovante en 2023, suivie par la Suède, les États-Unis, le Royaume-Uni et Singapour.
L’Indice mondial de l’innovation en est désormais à sa 16e édition. Il constitue une référence de premier plan pour mesurer la performance de l’écosystème d’innovation d’une économie. Publié chaque année, il constitue également un outil d’analyse comparative précieux utilisé par les décideurs politiques, les chefs d’entreprise et d’autres parties prenantes pour évaluer les progrès de l’innovation au fil du temps.
Globalement, le rapport a identifié une incertitude croissante concernant le financement du capital-risque, qui constitue généralement une source clé de soutien aux startups, alors que le financement mondial du capital-risque a marqué une forte baisse l’année dernière, suscitant des inquiétudes quant à l’avenir de l’innovation, ressort-il du rapport.