L'immense chantier à ciel ouvert qu'est aujourd'hui la région de Dakhla-Oued Eddahab est prometteur d'un avenir meilleur.
Ses infrastructures se développent remarquablement, surtout ses routes et ses ports, et «le projet le plus important est celui du Port Dakhla Atlantique», explique Mouna Hardouzi, directrice régionale rattachée au ministère de l’Equipement et de l’Eau, que Le360 a interrogée.
Conçu sur une superficie globale de 1.650 hectares, ce port pour lequel une enveloppe budgétaire globale de 12,7 milliards de dirhams a été attribuée, sera réservé à trois activités: le transport industriel, la pêche et la réparation de navires.
«Cette plateforme logistique participera au développement socio-économique et industriel de la région et contribuera de manière significative à l’essor de nombreux secteurs tels que la pêche, l’agriculture et les énergies», a détaillé la fonctionnaire régionale du ministère.
Afin de renforcer ses infrastructures portuaires, le ministère de l’Equipement et de l’Eau a également construit le port de Lamhariz. Situé au sud de Dakhla, à 80 kilomètres du poste-frontière de Guerguerat avec la Mauritanie, il a nécessité une enveloppe budgétaire globale de 242 millions de dirhams.
«Ce port a été construit pour améliorer les conditions de travail des pêcheurs et relancer le marché local du travail», informe Mouna Hardouzi, qui précise que le ministère a lancé la construction, dans ce même port, de barrières de protection contre l’empiètement du sable. Budget requis: 128 millions de dirhams.
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En ce qui concerne les infrastructures routières, le département que dirige Nizar Baraka vient de lancer les travaux de renforcement et d’élargissement de la route nationale n°1, sur une largeur de 9 mètres. Cette route relie Dakhla et le poste-frontière d'El Guerguerat sur une distance de 300 kilomètres, a expliqué la directrice régionale du ministère de l'Equipement et de l'Eau.
Le premier tronçon de cette route est d'ores et déjà achevé sur 20 kilomètres, à partir de Dakhla sur l’axe d'El Guerguerat, ce qui a nécessité le déblocage d'un budget de 48 millions de dirhams, a également indiqué Mouna Hardouzi.
Les travaux seront bientôt entamés sur un second tronçon, lui aussi sur une distance de 20 kilomètres, sur la route menant à Bir Anzarane. Budget requis: 50 millions de dirhams, a-t-elle aussi expliqué.
D’autres travaux sont en cours, et concernent plusieurs routes provinciales reliant Dakhla. Ces routes, dont les travaux entrent dans l'opérationalisation du programme d’entretien et de développement du monde rural, nécessitent une enveloppe budgétaire de 95 millions de dirhams, a enfin annoncé la directrice régionale du ministère de l’Equipement et de l’Eau.