Réuni ce jeudi 11 février, le conseil d’administration de la CGEM a voté favorablement avec une très large majorité (94%) une résolution visant à préciser les conditions d'éligibilité à la présidence et vice-présidence générale de la CGEM, aux présidences des CGEM Régions et aux présidences des fédérations internes.
Ces modifications viennent clarifier les dispositions des statuts de la CGEM (article 4) qui stipulent le principe de neutralité de la CGEM et visent à pérenniser la conduite indépendante de la Confédération.
Ce principe de neutralité, mentionné dans les statuts, quoique de façon prosaïque, a servi à maintes reprises dans certaines grandes décisions, sans revêtir un caractère obligatoire de par les statuts (départ de Mohamed Talal de la vice-présidence, lors du mandat de Miriem Bensalah Chaqroun et démission de Mezouar du RNI).
Soupçonné souvent de collusion avec certains partis politiques, la décision de ce jeudi vient à point nommé mettre un terme à cette situation confuse qui n’a que trop duré. Désormais, les futurs candidats aux postes de responsabilité cités ci-dessus ne doivent pas avoir assuré durant les six derniers mois des fonctions exécutives de responsabilité dans les organes décisionnels des partis politiques, ni au niveau national ni à l’échelle régionale (bureau politique, conseil national, coordinateurs régionaux, etc).
Selon nos informations, certains membres du conseil d’administration ont souhaité une clarification des critères définissant ces «organes décisionnels» pour éviter tout éventuel arbitraire, au vu de l'hétérogéinité des structures partisanes qui peuvent être assimiliées à des organes décisionnels.