Immobilier: l’effet des organismes de placement collectif

Nouvelle ère pour le CIH.

Nouvelle ère pour le CIH. . DR

Revue de presseKiosque360. Les nouveaux véhicules d’investissements collectifs dans l’immobilier professionnel redonnent du souffle au marché. Les sociétés gestionnaires de ces produits financiers se mettent en place.

Le 16/12/2016 à 00h57

Les organismes de placement collectif immobilier (OPCI) semblent stimuler le marché de l’immobilier professionnel avant même leur lancement, peut-on lire dans les colonnes de La Vie Eco du 16 septembre. Depuis plusieurs mois, on assiste à un réel engouement des acteurs du secteur autour de ce nouveau véhicule. Les futurs intervenants sur ce marché ont déjà lancé la machine pour la création et la structuration de leurs véhicules d’investissement. Ils sont à l’œuvre pour identifier et concrétiser les opportunités immobilières idoines pouvant s’inscrire dans le cadre des OPCI.

Les produits de placement qui seront proposés par les OPCI consisteront en des parts d’actifs immobiliers (bureaux et locaux commerciaux) mis en location. Ces parts pourront être acquises par des investisseurs particuliers ou institutionnels, sur le modèle des OPCVM, et généreront des revenus provenant des loyers. L’offre à intégrer dans ces véhicules d’investissement ne manquera pas si l’on en juge par le potentiel de développement des surfaces commerciales et des plateaux de bureaux.

Parallèlement, les sociétés qui géreront les OPCI prennent elles aussi forme. Ajarinvest, filiale commune de la CDG et de CIH Bank, a vu le jour début 2016 pour gérer un fonds de placement collectif investi dans l’immobilier locatif. De même, Label’Vie a créé, à la mi-2015, Vecteur LV, une filiale dédiée au développement des magasins et espaces commerciaux du groupe, qui accueille dans son tour de table la Banque européenne pour la construction et le développement (BERD).

Un autre effet de l’arrivée prochaine des OPCI, peu évoqué jusqu’à présent, consiste en la compression des taux de rendement des actifs sur le marché de l’immobilier professionnel: ils étaient compris entre 6 et 10% au début de l’année. Cette tendance, signe d’une structuration et d’une arrivée à maturité progressive du marché, s’explique en grande partie par la baisse des taux d’intérêts.

Par Fayçal Ismaili
Le 16/12/2016 à 00h57