Le Maroc trouve la solution pour la production électrique à partir du gaz naturel. Dans son édition du 2 décembre, Les Inspirations ÉCO rapporte que «l’ONEE vient, en effet, de trouver une solution pour redémarrer la production de sa centrale à cycle combiné d’Aïn Béni Mathar et, peut-être aussi, celle de Tahaddart». Il précise que la «solution sera, notamment, activée localement à travers l’exploitation des puits de Sound Energy Jr à Tendrara, à 197 km de la ville d’Oujda, une entreprise détenue à hauteur de 27% par Afriquia Gaz».
Le quotidien avance que «les partenaires de Tendrara JV, la société exploitante, se sont engagés, sous condition, à produire, traiter et livrer le gaz de la concession de production de Tendrara, conformément aux spécifications de gaz requises par l’ONEE, au Gazoduc Maghreb-Europe (GME)». Et de préciser que «le volume contractuel s’élève à 350 millions de m3 de gaz naturel par an pendant une période de dix ans, avec un volume annuel de prise ou de paiement de 300 millions de m3».
Les Inspirations ÉCO souligne que «l’accord de vente "Take or Pay" comprend un prix unitaire fixe pour le volume annuel de 0,3 milliard de m3 par an (environ 29,0 MMscf/j ou une quantité minimale d’énergie d’environ 10,5 millions de MMbtu par an, à livrer au point de vente)».
Le quotidien relève que l’accord est soumis à quatre conditions préalables: «l’octroi de toutes les autorisations et permis nécessaires pour la construction des installations de gaz de la phase 2, l’approbation finale de la décision d’investissement prise par les partenaires de Tendrara JV, par les ministères marocains de la Transition énergétique et de l’Économie et des finances, la conclusion par les partenaires de Tendrara JV d’un accord d’interconnexion avec l’opérateur du pipeline GME et le raccordement de la concession de production de Tendrara au pipeline GME, au début des travaux, qui passera certainement par des terrains privés dont les propriétaires devront donner leur accord et être indemnisés».
Tout cela devra être réalisé dans les 90 jours suivant la signature. Le journal assure que ce délai peut être prolongé avec le consentement de toutes les parties. Le quotidien pense que «ce projet va encore demander du temps parce qu’il y a des investissements à mobiliser, des autorisations à décrocher et surtout des infrastructures à construire». Il estime également que «le volume annuel de 0,3 milliard de m3 annuel qui sera effectivement acheté, ne pourra pas alimenter à la fois les deux centrales à cycle combiné d’Aïn Béni Mathar et de Tahaddart».