La Fédération interprofessionnelle marocaine des fruits rouges (Interproberries Maroc) monte au créneau. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que l’interprofession conteste les «fausses données publiées» en rapport avec les chiffres des exportations des fruits rouges notamment. Interproberries Maroc ne reconnaît pas non plus le Festival de la fraise à My Bousaelham qui s’est tenu dernièrement.
A ce titre, elle rappelle sur les colonnes du journal, que «le secteur des fruits rouges dispose de sa propre interprofession qui est l'interlocuteur unique et seul représentant des différents acteurs du secteur auprès des pouvoirs publics et nul n’a le droit de parler en son nom et encore moins de livrer des données fausses sans aucune base réelle».
La fédération déplore enfin, «les images sur le mode de cueillette de la fraise, pratiqué par certains producteurs qui n’ont pas encore été mis à jour, risquent de compromettre notre relation avec les clients étrangers, les auditeurs et les organismes de certification et de porter préjudice à la fraise marocaine destinée en grande partie à l’export».
Côté chiffes, L’Economiste parle d’une production annuelle (campagne 2016/2017) de 140.000 tonnes de fraises, dont 72.054 tonnes exportées. La production de la myrtille ne dépasse pas les 16.825 tonnes pour 15.984 tonnes exportées. Celle de la framboise est de 15.900 tonnes, dont 13.308 tonnes exportées.
Pour ce qui est de la superficie, la fraise domine avec 3.300 ha dont 2.600 ha se situent principalement dans le Loukkos, le Gharb et le Souss-Massa. L’Economiste fait savoir que la production prévisionnelle de l’actuelle campagne est de plus de 188.000 tonnes, fraises, myrtilles, framboises et mûres confondues.
Les marchés de l’Union européenne restent les principales destinations des fruits rouges made in Maroc.