La première mesure soulevée par Saâd Agoumi, président fondateur du Collège syndical national des médecins spécialistes privés (CSNMSP), concerne la TVA à l’import du matériel médical. Les médecins réclament une suppression de cette taxe, arguant que ce matériel importé permet de bénéficier d’une médecine de pointe.
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Le collège syndical des médecins du privé critique également le mode de calcul de la taxe professionnelle qui intègre la valeur du matériel médical. Il propose de retenir comme seule base imposable la valeur de location du local professionnel.
Mieux encore, Agoumi plaide pour une suppression pure et simple de la taxe professionnelle. Il propose de la remplacer par un montant forfaitaire, comme cela fut le cas entre 1984 et 2002. Pour lui, cette solution permettrait à la DGI d’avoir une meilleure visibilité sur les recettes.
Les médecins, de leur côté, vont pouvoir consacrer tout leur temps au travail à la santé du citoyen, estime Agoumi.
«Nous ne réclamons pas de ne pas payer l’impôt, mais nous voulons payer un impôt juste», insiste le président fondateur du CSNMSP.
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