La firme britannique Predator Oil & Gas, a rendu public, ce jeudi 13 janvier 2022, les résultats d’une évaluation indépendante sur le potentiel gazier de la licence de Guercif (composée de 4 permis d’exploration, MOU-1 à MOU-4), dans le nord-est du Maroc, qu’elle détient à 75% (les parts restantes sont détenues par l’ONHYM).
Selon cette évaluation, réalisée par le cabinet indépendant irlandais SLR Consulting, les ressources gazières du puits MOU-1 sont estimées à 595 milliards de pieds cubes (BCF). Sur la base d’un taux de récupération prudent du gaz de l’ordre de 66%, sur une période de 13 ans, les estimations brutes pour le projet d’évaluation du puits MOU-1 ressortent à 393 milliards de pieds cubes (BCF), dont 295 milliards de pieds cubes reviendraient à Predator, indique la firme britannique dans un communiqué.
Selon la compagnie britannique cotée à la Bourse de Londres, les tests du puits MOU-1 sont prévus pour le deuxième trimestre 2022 suite à l'assouplissement prévu des restrictions de voyage au Maroc. En outre, «les préparations de pré-forage pour le puits d'extension MOU-4, situés à 8 km à l'est du MOU-1 sur la même structure, progressent comme prévu».
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«Sur la base de la taille potentielle de la structure du puits MOU-4, le projet est susceptible d'être commercialement viable», a conclu le rapport du cabinet indépendant. Ce dernier préconise le développement d’un projet de commercialisation de gaz naturel comprimé, dont le coût d’investissement net serait relativement faible, estimé à 12,21 millions de dollars.
«Nous sommes heureux d'annoncer la continuité des structures MOU-1 et MOU-4, qui a établi des ressources de gaz contingentes importantes, et une valeur actuelle nette attendue sans risque de 592 millions de dollars», a déclaré Paul Griffiths, PDG de Predator Oil & Gas Holdings Plc, cité par le communiqué.
Rappelons que le forage du puits MOU-I sur le site de Guercif avait été achevé le 4 juillet 2021. Les résultats obtenus avaient conclu à «la présence d’indices de gaz».
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