Cette croissance devrait être tirée par la hausse des investissements, souligne ce rapport, dévoilé jeudi lors d’une conférence tenue en marge des Assemblées annuelles 2024 de la Banque africaine de développement (BAD), dont les travaux se poursuivront jusqu’au 31 mai courant à Nairobi.
L’inflation devrait, quant à elle, diminuer légèrement à 4,1% en 2024 et à 3,8% en 2025, en raison de la baisse des cours mondiaux des denrées alimentaires, fait savoir la même source. Pour ce qui est du déficit budgétaire, il pourrait diminuer progressivement pour se situer à 4,4% du PIB en 2024 et 4,2% en 2025, grâce à la reprise économique et à la baisse des subventions sur les prix du butane, prévoient les auteurs du rapport.
Et d’ajouter: «On s’attend à ce que le compte courant enregistre un léger déficit de 0,4% du PIB en 2024, qui devrait se creuser modérément pour atteindre 0,9% du PIB en 2025, en raison de l’augmentation des importations.»
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Les Assemblées annuelles de la BAD permettront aux gouverneurs de la banque de partager leurs expériences sur les progrès réalisés par leurs pays respectifs dans la transformation de leurs économies, les principaux obstacles rencontrés dans ce processus et les réformes clés entreprises pour les surmonter (ou au moins réduire au minimum leurs effets négatifs).
Ces gouverneurs exposeront aussi leur position face aux réformes proposées de l’architecture financière internationale et échangeront sur la manière dont le système financier mondial actuel a entravé le financement de leurs ambitions en matière de transformation structurelle.