Dessalement d’eau de mer: deux nouvelles stations en projet à Essaouira et Guelmim

La station de dessalement de l'eau de mer d'Agadir.

La station de dessalement de l'eau de mer d'Agadir.

Face aux défis de la raréfaction des ressources hydriques, le Maroc se tourne de plus en plus vers des solutions non conventionnelles. L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) vient ainsi de lancer un appel d’offres pour la construction de deux nouvelles stations de dessalement à Essaouira et Guelmim.

Le 19/05/2023 à 15h28

La consultation lancée par L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) vise à choisir un cabinet qui va l’accompagner dans la réalisation des études spécifiques et détaillées de mise en place de deux projets de dessalement de l’eau de mer dans les zones de Guelmim et Essaouira. L’estimation du coût des prestations s’élève à 23 millions de dirhams.

La capacité des deux futures stations de dessalement atteint 53 Mm3/an pour celle d’Essaouira, et 35 Mm3/an pour celle de Guemim, destinée à satisfaire les besoins en eau potable et en eau d’irrigation. Ce débit est donné à titre indicatif et pourra être revu lors du déroulement de l’étude, en tenant compte de nouveaux besoins éventuels.

Le projet comporte la prise d’eau de mer, la station de dessalement, les réservoirs d’eau dessalée, les ouvrages de rejet des saumures et les adductions d’eau potable vers les villes concernées. Les études seront menées en quatre composantes, dans un délai n’excédant pas 14 mois pour chaque projet.

Rappelons que le mardi 9 mai dernier, le roi Mohammed VI a présidé une séance de travail consacrée au suivi du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027. Un important investissement supplémentaire a été consenti à ce programme, portant son budget global à 143 milliards de dirhams.

Lors de cette réunion, le Souverain a insisté sur l’accélération des projets de mobilisation des eaux non conventionnelles, à travers la programmation de stations de dessalement de l’eau de mer et l’augmentation des capacités de réutilisation des eaux usées traitées.

Par Ayoub Khattabi
Le 19/05/2023 à 15h28