DEPF: l’économie nationale confirme sa résilience

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Revue de presseKiosque360. Malgré une conjoncture peu faste, l’économie du pays a réussi à maintenir sa dynamique, selon la Direction des études et des prévisions financières. Toutefois, les perspectives de l’économie nationale risquent d’être impactées par le ralentissement de l’économie mondiale.

Le 22/07/2019 à 21h30

Les perspectives économiques du Maroc sont plutôt bonnes, en dépit de la conjoncture. C’est ce qu’on retient du dernier rapport de la DEPF (Direction des études et des prévisions financières) relevant du ministère de l’Economie et des finances. Revenant sur les analyses de cet organe dans sa publication de ce mardi, Aujourd’hui Le Maroc indique que les l’évolution conjoncturelle contrastée qui a marqué les cinq premiers mois de l’année n’a pas impacté l’élan économique du pays. «Les voyants des différents secteurs économiques, appréciés sur la base de l’évolution cumulée au titre des cinq premiers mois de l’année, demeurent dans le vert, hormis pour le secteur du textile et cuir et pour le secteur agricole. Ce dernier aurait affiché une légère baisse de sa valeur ajoutée, dans un contexte marqué par une forte baisse de la production céréalière, atténuée par la bonne tenue des autres filières», indique la DEPF.

Aujourd’hui Le Maroc souligne que le pouvoir d’achat des ménages a maintenu sa vigueur durant cette période. Cette situation s’explique par l’amélioration de la situation du marché du travail et du bon comportement des crédits à la consommation dans un contexte d’évolution maîtrisée de l’inflation. On apprend aussi qu’une résilience a été observée en matière d’investissement également. Le journal fait remarquer que cette stabilité joue beaucoup en faveur de la dynamique des crédits à l’équipement, des importations de biens d’équipement et des dépenses d’investissement du budget de l’Etat. Toutefois, le déficit commercial a poursuivi sa lancée à fin mai, en dépit des bonnes performances à l’export. De leur côté, les recettes de voyages et les transferts des MRE ont permis de couvrir les 2/3 du déficit commercial. Pour ce qui est des finances publiques, la DEPF souligne qu’elles sont marquées par l’impact positif de la hausse des recettes ordinaires, à un rythme dépassant celui des dépenses globales. Autre chose, la direction fait remarquer que les perspectives de l’économie nationale risquent d’être impactées par le ralentissement de l’économie mondiale, particulièrement dans la zone euro.

Par Ismail Benbaba
Le 22/07/2019 à 21h30