Le secteur de la gestion des déchets dangereux a un énorme potentiel qui séduit de nombreux opérateurs, nous apprend Les Inspirations Eco dans sa publication de ce mardi 18 août. Le quotidien rapporte ainsi que, depuis le début de l’année, 7 nouvelles sociétés ont été autorisées par le département de l’Environnement à exercer dans ce secteur. Dans le détail, on note qu’il y a trois nouvelles entreprises habilitées pour la collecte et le transport et quatre autres pour le traitement et valorisation des déchets. Soulignons qu’avec ces nouveaux entrants, le nombre d’intervenants dans la collecte, le transport et le traitement des déchets dangereux se monte désormais à 62, dont 45 dans la collecte et le transport et 17 dans le traitement et la valorisation.
Jihane Sehli, directrice commerciale de Chimirec Maroc SARL, l’une des sociétés exerçant dans le secteur, affirme que l’objectif de l’entreprise est d’aider les producteurs de déchets dangereux à s’en débarrasser dans le respect de la réglementation et de la nature. Les Inspirations Eco indique qu’en dépit de la crise, de nombreuses sociétés du secteur s’attendent à un chiffre d’affaires en augmentation à fin 2020. Le journal ajoute même que la société Chimirec Maroc est déjà en train d’étendre son usine, alors qu’elle a démarré ses activités dans le Royaume il y a quelques mois à peine.
Le journal fait remarquer que l’entreprise Ecoval, filiale de Lafarge Holcim Maroc, et Chimirec Maroc font partie des rares entreprises autorisées à faire de la valorisation énergétique des déchets dangereux à travers la production de RDF. Soulignons que, selon les statistiques du département de l’Environnement, le Maroc a produit, en 2015, 5,4 millions de tonnes de déchets industriels, 5,9 millions de tonnes de déchets ménagers et assimilés en milieu urbain et 1,5 million en milieu rural.