Le moral des ménages n'est toujours pas au beau fixe en raison de la lente reprise de l’activité économique suite à la persistance de la crise sanitaire et des restrictions sur la mobilité. Dans son édition du jour, L’Économiste relativise relevant plus optimisme avec un indice de confiance qui a remonté à 68,3 points au premier trimestre après sa dégringolade jusqu’à 61,2 points au quatrième trimestre 2020.
Ceci étant, en dépit de la persistance des doutes qui pèsent sur les perspectives économiques, les ménages veulent croire à un redressement de leurs conditions rapidement. "Ils sont plus nombreux à anticiper une amélioration du niveau de vie au cours des douze prochains mois", relève le quotidien. Il constate que suite à six trimestres négatifs, le solde d’opinion passe en territoire positif à 13,2 points grâce en partie à une diminution des craintes liées au chômage.
A ce titre, le quotidien note que le solde d’opinion sur les perspectives d’évolution du chômage est le plus faible enregistré depuis le deuxième trimestre 2018 même s'il est toujours négatif. Il s'est tout de même amélioré de 16,1 points par rapport au quatrième trimestre. Cela influence fortement le regard qu’ils portent sur leur situation financière future.
"Plus de la moitié anticipent une stabilité alors que 35,1% prévoient une amélioration dans les prochains mois. Le solde d’opinion remonte à 21,3 points après 0,6 point au quatrième trimestre 2020 et des soldes négatifs aux 2e et 3e trimestre", indique-t-il affirmant que le regain de confiance des ménages ne devrait pas se répercuter automatiquement sur leur consommation. "La prudence sera encore de mise, 73,2% des foyers considérant que la période n’est pas propice pour l’achat de biens durables. Le solde d’opinion est resté quasi stable d’un trimestre à l’autre de 61,5 points".