Charte de l’investissement: quelle place pour les PME et pour les secteurs porteurs?

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Revue de presseUne réglementation spécifique est en gestation pour inciter les petites entreprises à investir et s’internationaliser. Les secteurs porteurs sont également au cœur de cette nouvelle stratégie. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le 31/01/2023 à 20h51

Les choses sérieuses commencent et le premier décret d’application de la nouvelle charte d’investissement a été adopté. Il concerne le dispositif de soutien octroyé via les primes à l’investissement., rappelle le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du mercredi 1er février. Du grand oral du chef du gouvernement Aziz Akhennouch, lundi, à la Chambre des représentants, on retient que l’idée est de renforcer l’investissement privé tout en maintenant la capacité de l’État à investir. Dans cette perspective, le Fonds Mohammed VI pour l’investissement a été activé. Le gouvernement a également donné une forte impulsion aux travaux de la Commission d’investissement, en vue d’apporter un suivi régulier de ce comité pour faciliter l’investissement et l’encouragement de l’initiative publique et privée.

Une attention particulière sera accordée aux PME, souligne le quotidien. «Pour que les très petites et petites entreprises puissent en bénéficier, une réglementation spécifique sera mise en place dans l’objectif de les encourager à avoir une présence à l’international», lit-on.

L’accent sera également mis sur les secteurs porteurs et d’avenir. A commencer par l’industrie automobile, dont les exportations ont franchi, pour la première fois, la barre des 100 milliards de dirhams, soit une évolution de 35%. «Et les efforts se poursuivent avec les industriels pour favoriser l’insertion locale afin de développer de nouveaux métiers», ajoute le quotidien. La décarbonation n’est pas en reste. Des dispositifs sont mis en place pour encourager la production par l’utilisation des énergies renouvelables et l’intégration du capital marocain dans cette industrie de pointe.

Également concernée, l’industrie aéronautique où le Maroc se classe au 15e rang en termes d’investissements internationaux. Quant aux exportations, elles ont grimpé de 40% en un an. «L’industrie pharmaceutique représente également un potentiel non négligeable à telle enseigne qu’elle occupe le second rang sur le continent africain», lit-on encore. Pour les industries chimiques et semi-chimiques, la capacité de production a triplé. Pour sa part, le domaine de l’outsourcing, avec 14 milliards de dirhams d’exportations, contribue à la création de 120.000 emplois.

Par Nabil Ouzzane
Le 31/01/2023 à 20h51