Une hausse du prix du blé tendre de l’ordre de 20 à 30 dirhams par quintal de blé importé est intervenue sur le marché marocain. Une augmentation qui sera répercutée sur le consommateur final. Le risque de pénurie reste néanmoins écarté.
La FNCL rassure en indiquant que «la hausse du prix sera temporaire, le temps de mettre en place le système de restitution à l’importation. Il est actuellement activé mais l’application prend du temps». Ce mécanisme de restitution à l’importation consiste en une prime forfaitaire allouée aux importations de blé tendre, mise en place par l’Etat via l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL), précise le quotidien.
«Cette prime est versée aux importateurs si le prix de revient sorti port est supérieur à 270 dirhams par quintal. Le Maroc diversifie ses fournisseurs pour assurer l’approvisionnement régulier du marché local. De juin 2023 à mars 2024, le pays a importé 4,13 millions de tonnes de blé tendre, selon les chiffres de la FNCL», lit-on. La France est en tête des fournisseurs, avec 2,28 millions de tonnes, suivie de l’Allemagne, avec 656.000 tonnes, de la Russie (301.000 tonnes), la Roumanie (297.000 tonnes) et la Lituanie (202.000 tonnes).
Le Maroc reste fortement dépendant des importations. Cette année, on prévoit des achats massifs de céréales (blé, orge...) qui pourraient atteindre 10 millions de tonnes.