Les opérateurs du BTP demandent davantage de communication. Dans son édition du jour, L’Economiste assure que l’une de leurs principales requêtes est que le gouvernement fournisse davantage de données sur les marchés à lancer, afin de favoriser une meilleure visibilité des professionnels.
Pour le journal, cela «est décisif pour leur permettre de se préparer et de se positionner sur les différentes commandes publiques». C’est ce qui justifie la rencontre d’information, tenue mercredi dernier à Rabat, en présence des représentants des opérateurs. Celle-ci avait pour objectif «la mise en œuvre des engagements du contrat programme signé à Al Hoceima en septembre 2018, entre le gouvernement et les professionnels du secteur».
Le gouvernement s’est ainsi engagé, comme le précise le journal, sur le fait que «la quasi-totalité des projets qui seront lancés dans le cadre de la commande publique dans le domaine des BTP soit menée par des entreprises nationales et des bureaux d’études marocains». Ceux-ci sont sensés «avoir un impact positif sur tout le cycle de l’économie». Mais le plus important est qu’ils soient effectivement réalisés, dans les délais prévus, et dans les normes de qualité.
Dans ce sillage, L’Economiste indique que le ministère de tutelle «s’est engagé à veiller au respect, par les entreprises et les établissements publics, de la réglementation sur les délais de paiement». Justement, c’est là où le bas blesse, avec le rallongement de ces délais qui impactent négativement les trésoreries des entreprises. D’où l’appel au renforcement du recours à la gestion des conflits à l’amiable, entre les opérateurs et les maîtres d’ouvrage.
Les textes juridiques relatifs au secteur des BTP sont en cours de refonte. Idem pour le cahier de charges commun. Celui portant sur les travaux routiers est en cours de révision. La nouvelle version, qui devra remplacer celle de 1990, devrait être prête d’ici la fin d’année.