Baisse du prix des carburants: voici les tarifs affichés à Casablanca ce mardi 1er octobre

Les prix à la pompe affichés dans les différentes stations-services, ce mardi 1er octobre 2024, à Casablanca. (K.Essalak/Le360)

Le prix des carburants à la pompe a reculé chez les distributeurs ce mardi 1er octobre. Cette baisse, qui concerne autant le prix du gasoil que celui de l’essence, avoisine les 30 centimes.

Le 01/10/2024 à 12h38

Les prix à la pompe de l’essence et du gasoil ont diminué, ce mardi 1er octobre, d’environ 30 centimes le litre, en fonction des distributeurs. D’après le dernier relevé effectué par Le360, ce matin dans le centre-ville de Casablanca, le gasoil s’affiche à 11,47 dirhams le litre dans les stations-service d’Afriquia et Shell. Il est, en revanche, à 11,45 dirhams le litre chez Winxo.

L’essence est affichée à 13,37 dirhams chez Afriquia et Shell et à 13,34 dirhams chez Winxo. Quant au distributeur Total, il n’a pas encore actualisé ses tarifs, proposant toujours le litre de diesel à 11,77 dirhams et celui de l’essence à 13,67 dirhams.

Il est à noter qu’à cause du coût du transport, le prix des carburants dans les stations-service des autres villes du Royaume est généralement plus élevé que ces prix de référence, avec des écarts variables selon la distance.

Afin d’atténuer l’impact des fluctuations du prix sur le pouvoir d’achat des consommateurs, le gouvernement a, rappelons-le, mobilisé une aide financière directe, distribuée aux transporteurs de marchandises et de voyageurs, toutes catégories confondues (taxis, autobus, camions, tracteurs routiers).

Le Maroc se classe toutefois quatrième des pays d’Afrique où le prix des carburants est le plus élevé, après la Centrafrique, le Sénégal, les Seychelles et le Zimbabwe. La dépendance du Royaume vis-à-vis des importations de carburant est d’ailleurs l’une des principales raisons de ce niveau de prix.

Contrairement aux pays producteurs de pétrole, le Maroc ne bénéficie pas des avantages d’une production domestique, qui permettrait d’amortir les chocs des prix pratiqués sur les cours internationaux.

Par Amine Lamkhaida
Le 01/10/2024 à 12h38