Le marché automobile retombe dans ses travers en novembre. Selon Les Inspirations ÉCO, «le marché est plongé depuis plusieurs mois dans une crise des composants électroniques qui plombe littéralement les ventes». Le journal rappelle dans son édition du 7 décembre que «cette situation devrait continuer à impacter les opérateurs tant que la pandémie du Covid-19 n’est pas maîtrisée». Résultat: «les ventes des véhicules neufs se sont affaissées en novembre affichant une baisse qui a avoisiné les 3%, à 12.953 unités», avec un recul plus accentué (-4%) des ventes des véhicules pour particuliers, à 11.355 unités. A l’inverse, les ventes des utilitaires légers ont progressé de près de 7%, à 1.598 unités. Le quotidien constate que «la demande est bien présente», mais déplore une «pénurie de stocks causée par la crise des semi-conducteurs». Tous les opérateurs du secteur seraient touchés certes, mais de manière différente. Si certaines marques parviennent tant bien que mal à s'en sortir, d'autres ont sévèrement été impactées. En dépit de cette situation, la fin d’année devrait être meilleure. D’après le journal, «le mois de décembre sera meilleur que novembre, et ce, pour plusieurs raisons: une demande qui se renforce, cette période représentant, en effet, 1,5 voire 2 fois ce qui est réalisé lors d'un mois normal». Et de relativiser, ce scénario risque d'être perturbé par le problème des puces électroniques et les ventes devraient, tout de même, rester globalement orientées vers la hausse au terme de l’exercice 2021.
Par Rachid Al Arbi
Le 06/12/2021 à 23h14