Au Maroc et ailleurs, Addoha renoue avec les bénéfices

Après quelques années de vaches maigres, Addoha a réussi à remonter la pente.. DR

Revue de presseL’opérateur immobilier marocain est parvenu à se redresser et à retrouver sa capacité bénéficiaire. Le développement du groupe en Afrique subsaharienne commence également à donner ses fruits. Cet article est une revue de presse tirée de Jeune Afrique

Le 04/03/2024 à 21h30

Après quelques années de vaches maigres, Addoha a réussi à remonter la pente. C’est ce qu’indique le magazine Jeune Afrique, précisant que le groupe chapeauté Anas Sefrioui a généré en 2023 un chiffre d’affaires de 2,1 milliards de dirhams, en hausse de 52 % par rapport à ses revenus de 2022. Son chiffre d’affaires sécurisé s’établit même à 9 milliards de dirhams, en croissance de 17 %.

«Autre indicateur qui témoigne de la forte croissance des résultats de la société: son volume de production, qui a enregistré une hausse de 216%», lit-on. Le groupe a finalisé la production de 7.281 unités en 2023, contre 2.303 unités en 2022. «La reprise de la production se confirme au quatrième trimestre 2023 grâce à la reconfiguration des programmes immobiliers entamée depuis quelques années», se réjouit l’entreprise cotée à la Bourse de Casablanca dans un communiqué publié le 28 février et repris par Jeune Afrique.

Initié en 2012, le développement du groupe en Afrique subsaharienne commence à donner ses fruits. En 2023, le cumul de ses préventes a atteint plus de 9.277 unités, dont 30 % proviennent de ses filiales en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Ghana et au Sénégal (où une convention a été signée avec l’État pour réaliser 10 000 logements).

Dans ces quatre pays, Addoha développe une vingtaine de programmes immobiliers. À fin 2022, son chiffre d’affaires sécurisé en Afrique de l’Ouest était de près de 3 milliards de dirhams. En juin, la société a poursuivi sa stratégie subsaharienne en signant un protocole d’accord pour la construction de 1.000 logements au Togo.

Après des années de difficultés, Addoha est parvenu ainsi à se redresser et à retrouver sa capacité bénéficiaire. En 2022 déjà, son résultat net était de 37,5 millions de dirhams – contre un déficit de 88 millions un an auparavant. Une tendance qui s’est confirmée à la fin du premier semestre de 2023 avec un bénéfice de 96 millions de dirhams.

Et pour cause, après plusieurs années de forte croissance, le marché national de l’immobilier est entré depuis plus de huit ans dans une phase de consolidation, marquée par un recul de la demande et une accentuation de la concurrence. Une phase désormais dépassée.

Par Nabil Ouzzane
Le 04/03/2024 à 21h30