Arganier: c’est parti pour le programme de renforcement économique

DR

Revue de presseKiosque360. La première phase du démarrage du projet Renforcement économique des femmes de la filière arganier (Refam) a été marquée par le lancement d’une série d’actions au niveau des trois régions concernées.

Le 03/09/2019 à 21h38

La première phase du démarrage du projet Renforcement économique des femmes de la filière arganier (Refam) a été marquée par le lancement d’une série d’actions au niveau des trois régions concernées. Celui-ci est mis en œuvre par la firme canadienne Cowater Sogema, en collaboration avec l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA), rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 4 septembre.

La phase de démarrage du projet a permis de réaliser une étude sur la représentativité des femmes dans la filière arganier. Les recommandations de l’étude ont été intégrées au Plan de travail de l’an 2 du projet, sachant que l’un des objectifs de Refam est la promotion des femmes vers des postes de décisions au sein de la filière et l’amélioration de leurs conditions de travail. Les termes de références pour le développement d’un Système d’information géographique (SIG) ont été développés, de même que ceux pour la réalisation de deux études de marché : une étude nationale et une étude internationale.

Le SIG permettra une meilleure gestion de la forêt arganière. L’étude de marché internationale permettra d’identifier un nouveau marché d’exportation. Cependant, l’activité la plus importante des deux derniers mois a été la campagne de sensibilisation auprès des ayants droit. Plus de cinquante rencontres à travers la Réserve de biosphère arganière (RBA) ont été organisées afin de bien informer les antennes des Associations provinciales d’Ayants droit (APAD) et leurs bureaux de la teneur du projet Refam. La campagne interrompue en août reprendra fin septembre, au niveau des communes et des douars, afin d’y rencontrer les femmes qui font la collecte des fruits de l’arganier. L’objectif, dans un premier temps, est d’aider ces femmes, premières bénéficiaires du projet, à s’organiser et à se regrouper en coopératives de collecte.

Par Fayçal Ismaili
Le 03/09/2019 à 21h38