Agroalimentaire: les mesures d’étiquetage adoptées par les industriels

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Revue de presseKiosque360. Les consommateurs seront mieux informés de la composition des produits alimentaires, grâce aux nouvelles règles d’étiquetage. Celles-ci imposent aux industriels d’afficher une description plus détaillée des valeurs nutritionnelles.

Le 24/08/2016 à 23h37

Tous les consommateurs n’y font pas forcément attention, mais les plus aguerris d’entre eux les scrutent minutieusement. Les étiquettes figurant sur les différents produits alimentaires sont là pour renseigner les consommateurs et les informer de la composition de ce qu’ils achètent. Et, dans peu de temps, ces étiquettes se feront encore plus détaillées, affirme le quotidien l’Économiste dans son édition du jeudi 25 août. «Les industriels et autres importateurs se préparent à apposer sur leurs produits alimentaires les étiquettes affichant une description plus détaillée des valeurs nutritionnelles», peut-on lire dans les colonnes du quotidien. Cette mesure découle de la loi 28-07 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires et élaborée par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Un arrêté publié récemment fixe les modalités des informations nutritionnelles et délimite le champ d’action des industriels en matière d’étiquetage.

«À coup sûr, cette mesure implique des coûts supplémentaires en termes de packaging, impression…», explique l’Économiste. Mais cela ne semble pas déranger les opérateurs. «C’est une évolution naturelle, attendue depuis un moment par l’ensemble des acteurs de l’écosystème industriel agroalimentaire», confie à l’Économiste Mohamed Fikrat, le président de la fédération nationale de l’agroalimentaire (Fenagri). Pour ce dernier, cette mesure permettra de faciliter l’accès à l’information pour le consommateur. «Beaucoup d’opérateurs du secteur portent déjà une bonne partie de ces informations sur leurs étiquettes», ajoute Fikrat.

L’arrêté instaure quelques nouveautés. «À titre d’exemple, la mention 0% matières grasses ne sera plus visible sur les yaourts. Elle sera remplacée par une indication semblable: sans matières grasses», explique L’Économiste. En revanche, cette mention ne sera pas juste un argument marketing qu’on appose sur les produits à tort et à travers, mais sera sujette à des vérifications pour s'assurer que le produit ne contient pas plus de 0,5 g de matières grasses pour 100 gr ou 100 ml.

Par Fayza Senhaji
Le 24/08/2016 à 23h37