La région Fès-Meknès accueille de nouveaux projets, qui concernent les secteurs agro-industriel, pharmaceutique et aéronautique. Trois protocoles d’accord relatifs à la réalisation de projets d’investissement industriels ont ainsi été signés le 11 juillet 2023, à Rabat, entre l’Etat et les Daxen Morocco LLC, Somacan et Genas, indique Le Matin du Sahara et du Maghreb, ce mercredi 12 juillet.
Pour le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, «la région de Fès-Meknès est un véritable terreau d’opportunités économiques. La signature de ces protocoles d’accord constitue un catalyseur pour le développement industriel de la région et son rayonnement». Pour le ministre, l’Etat affirme son engagement à positionner la région en un hub d’investissement en stimulant une économie régionale solide et génératrice d’emploi et de richesses.
La signature du protocole d’accord avec la société Daxen Morocco LLC porte sur la réalisation d’une unité agro-industrielle de fabrication de produits à base de spiruline et de champignons Ganoderma. D’une superficie de 43 hectares dans le parc industriel Agropolis, cette usine sera construite dans la commune de Majjate.
La réalisation de ce projet, dont le montant d’investissement global est d’environ 162 millions de dirhams, permettra de générer 250 nouveaux emplois directs.
Le second protocole d’accord signé avec la société Somacan concerne la réalisation d’une unité de transformation de cannabis à usage pharmaceutique dans le Parc Industriel d’Ain Cheggag (Province de Sefrou). D’une superficie de 6.000 mètres carrés, cette unité nécessitera un investissement de 60 millions de dirhams, avec la création de 100 emplois directs.
Le dernier protocole d’accord signé avec la société Genas, active dans les secteurs aéronautiques, navals, énergétiques ainsi que dans le développement des systèmes de sécurité, porte sur la mise en place d’une unité industrielle de MRO et de démantèlement d’avions et d’hélicoptères, au niveau de l’aéroport Fès-Meknès. Avec un investissement de 350 millions de dirhams, ce projet permettra de créer 250 emplois directs.
Ce projet s’inscrit dans les métiers d’avenir du secteur aéronautique, et représente un fort potentiel de développement, eu égard à la demande croissante du démantèlement d’avions, suite au vieillissement de la flotte mondiale.