Accord d’association Maroc-UE: Aziz Akhannouch plaide pour un nouvel élan

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Revue de presseKiosque360. L’accord d’association Union européenne-Maroc a besoin d’un nouvel élan, dans la confiance mutuelle, a affirmé le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien français L’Opinion.

Le 16/01/2023 à 22h41

Un nouvel élan. C’est le plaidoyer fait par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch s’agissant des relations entre le Maroc et l’Union européenne et de l’accord d’association qui les unit. C’était à l’occasion d’une interview accordée au quotidien français L’Opinion et publié dimanche 15 janvier.

Les sujets d’avenir ne manquent pas, notamment les énergies renouvelables, la sécurité alimentaire, les technologies de l’information et le développement de l’hydrogène vert, a indique le chef de l’Exécutif. «Les Européens ont tout intérêt à investir au Maroc alors que la crise sanitaire les a convaincus de relocaliser leurs activités dans un environnement proche», a souligné Akhannouch, rappelant que le Maroc est le premier partenaire de l’UE dans le continent africain, avec des échanges qui ont triplé lors de la dernière décennie pour atteindre 45 milliards d’euros en 2021. Les exportations et les investissements directs dans le Royaume de l'UE ont augmenté considérablement alors que le Maroc a, de son côté, exporté pour huit milliards de dollars - un record - de produits agricoles et agroalimentaires en 2022.

Par ailleurs, Akhannouch a souligné que face aux effets de la guerre en Ukraine, l’emballement de l’après-Covid et une année exceptionnelle de sécheresse, la plus aiguë depuis quarante ans au Maroc, «notre mission est de nous adapter, de gérer les attentes». «Il nous faut agir avec un double souci, qui est d’apporter des solutions aux Marocains, tout en veillant à nos équilibres macroéconomiques», a-t-il soutenu, ajoutant que l’action de l’Exécutif d’aujourd’hui doit atténuer l’onde de choc sans laisser un héritage difficile aux générations futures.

La priorité est de réduire les effets de l’inflation pour les plus vulnérables et des efforts de rationalisation et de bonnes recettes fiscales ont permis de le faire tout en réduisant le déficit public à 5,3% contre une prévision initiale de 5,7%.

Parmi les priorités du gouvernement pour 2023, Akhannouch a évoqué la généralisation de l’assurance maladie obligatoire (AMO) pour l’ensemble des Marocains ainsi que la généralisation des allocations familiales, ce qui constitue, à ses yeux, «une grande première pour la mise en place de l’Etat social voulu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI».

Il s’agit aussi de l’éducation, de la réforme du cadre législatif de l’investissement, du grand chantier des ressources en eau ainsi que celui de la réforme du secteur énergétique, qui sont des jalons supplémentaires sur le chemin de la transformation structurelle du Royaume.

Par Nabil Ouzzane
Le 16/01/2023 à 22h41