Les distributeurs des produits de grande consommation le confirment. Les opérateurs économiques sont entrés dans une phase de confiance, aussi bien pour ce qui est de leurs relations avec l’administration publique que dans le cadre de leurs activités quotidiennes, nous annonce le quotidien Aujourd'hui le Maroc dans son édition du 9 janvier. L’amélioration du climat des affaires se fait d'autant mieux sentir avec la fermeture des points noirs de contrebande. Cet esprit positif est soutenu par les dispositions de la loi de Finances qui tend à bâtir des ponts de confiance avec l’ensemble des parties prenantes. Pour Nabyl Lakhdar, directeur de l’Administration des Douanes et impôts indirects (ADII), "le pacte de confiance est le socle de tout ce que nous faisons. Il faut que nous nous inscrivions, administrations, opérateurs et société civile, dans une logique de travail, de sérieux et de confiance et qu’on arrête cette sinistrose." Après avoir passé en revue les principales mesures prévues dans cet exercice budgétaire, Nabyl Lakhdar a mis en exergue les principaux chantiers de l’ADII au titre de cette année. Le premier chantier concerne la révision du code des douanes. Le texte y afférent subira une relecture pour intégrer les concepts liés à la dématérialisation et au numérique. Ce travail va être fait en concertation avec les opérateurs, les acteurs de la société civile et les différentes administrations concernées. L’objectif étant de simplifier ce texte pour qu'il soit bien compris et simple d’utilisation. L’ADII poursuivra, par ailleurs, le chantier de la digitalisation. En effet, bon nombre de documents seront numérisés à partir du mois de février. Parmi les projets dévoilés, on note la mise en place d’un système de pesage électronique au niveau du port de Casablanca et de Tanger Med. A cela s’ajoute également la généralisation, pour les gros opérateurs, du concept de la déclaration d’échange de données informatisées.
Par Fayçal Ismaili
Le 08/01/2020 à 20h23