Un panel composé de 503 romanciers, auteurs de non-fiction, poètes, critiques et autres amateurs de livres, avec l’aide du personnel du New York Times Book Review a été réuni par le New York Times avec pour mission de tenter de déterminer les livres les plus importants et les plus influents de cette époque. Objectif ultime, sélectionner le meilleur livre des 25 premières années du siècle sur la base d’une liste de 100 ouvrages en anglais, dévoilée le 12 juillet.
Parmi les centaines de juges sélectionnés par le journal américain, on retrouve des célébrités telles que le romancier Stephen King et l’actrice Sarah Jessica Parker.
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Le livre qui a remporté le plus de suffrages et le précieux prix est «L’amie prodigieuse», traduction de «L’amica geniale», de la romancière italienne Elena Ferrante.
Ce roman, traduit en 42 langues et vendu à près de 1,6 million d’exemplaires en France seulement, est le premier volet d’une saga qui a remporté un extraordinaire succès à travers le monde. Elena Ferrante y raconte la vie de deux amies, Elena Greco et Raffaella Cerullo, qui habitent un quartier pauvre de Naples dans le début des années 50.
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Élèves brillantes à l’école, seule Elena aura pourtant la possibilité de poursuivre ses études, car la famille de Raffaella ne dispose pas de moyens pour financer les siennes. Après avoir quitté l’école, Raffaella part travailler avec son père, cordonnier, dans l’atelier familial. «Lire ce roman sans compromis et inoubliable, c’est comme faire du vélo sur du gravier: c’est granuleux, glissant et angoissant, tout à la fois», résume le New York Times.
L’autrice se retrouve plusieurs fois dans ce classement. «L’enfant perdue», quatrième et dernier tome de «L’amie prodigieuse» lui vaut également la 80ème place du classement, tandis que «Les jours de mon abandon», la placent également à la 92ème place.